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juillet 27, 2018 by Jerome Cid

Lorsque l’on parle du festival Exit, on pense souvent aux stars internationales qui s’y rendent. Pourtant, comme nous l’écrivions il y a quelques jours, il s’agit aussi d’un formidable tremplin pour des artistes locaux, certains sont déjà des stars locales, d’autres sont encore en pleine ascension. Voici notre sélection de cette cuveée d’Exit, avec trois groupes à découvrir, si vous ne les connaissez pas déjà.

3 – Bojana Vunutrišević, de la pop avec une pointe d’électro

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Une voix envoûtante, un instrumental qui intègre une dose d’electro sans aller trop loin, un sourire à toute épreuve sur scène, Bojana a de quoi plaire. Chanteuse du groupe Svi na Pod pendant plusieurs années, la jeune serbe a débuté sa carrière solo l’année dernière avec un premier album, Daljine, qui a été remarqué par le public et les critiques. La foule d’Exit, en tout cas, a été conquise, ce qui est de bon augure pour l’avenir !

2 – Đorđe Miljenović, l’homme aux mille visages

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Pour être tout à fait honnêtes, son nom nous était à peu près inconnu au moment où le festival a débuté. Après une rapide recherche sur internet, nous nous sommes aperçus qu’il s’agissait de Wikluh Sky, ou Vikler Skaj, le chanteur du groupe de hip hop serbe Bad Copy, l’un des plus célèbres du pays. Đorđe, en effet, combine depuis l’année dernière son rôle dans le groupe et une carrière solo.

Après s’être rendus à son concert, nous avons encore du mal à croire qu’il s’agit de la même personne ! Alors que Bad Copy est célèbre pour son rap satirique et comique, Djordje adopte un style clairement rock, qui tourne parfois à la balade mélancolique, le tout sans compromettre son talent.

Bref, Djordje relève le défi de jouer sur plusieurs tableaux, et d’y être bon ! Si vous vous intéressez aux Balkans et que vous ne connaissez pas Bad Copy, allez les écouter de suite, vous auriez dû le faire depuis longtemps ! Si vous voulez du bon rock, profitez-en aussi pour écouter Đorđe Miljenović en solo, il en vaut tout autant le coup !

Djordje dans Bad Copy

Djordje en solo

1 – Maika : un copycat de Little Big ? Non, bien plus

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Notre principale découverte du festival reste Maika. Avant d’assister à la performance du groupe serbo-croato-monténégrin, nous nous attendions à voir une énième déclinaison du style Little Big, du punk empruntant des mélodies locales, mais sans atteindre leur talent.

Au final, bien que Maika ne possède pas de naine qui s’asperge de vodka, le groupe assure, prouve qu’il ne doit rien à personne et que nous nous étions magistralement trompés. La performance visuelle, lors du festival, était digne des plus grandes guest stars (sans débauche de moyens). Concernant l’instrumental, le mélange de mélodies traditionnelles des Balkans avec des rythmes plus punk, voire même simplement rock est parfait. Enfin, concernant les paroles, essentiellement en anglais, elles sont d’une finesse sans égale, jonglant très habilement, sans jamais tomber dans la caricature, avec les stéréotypes des Balkans, l’amour, les questions sociales, sans oublier la fascination pour les paysages des Balkans.

Bref, inutile d’en dire plus, Maika nous a conquis, et l’on ne peut que vous conseiller de découvrir leur nouvel album, Balkannibalism, disponible notamment sur Bandcamp

Classé sous :Serbie, Musique Balisé avec :#musique, balkannibalism, bojana vunutrisevic, djordje miljenovic, Exit, exit 2018, festival exit, maika, maika band, musique serbe, Novi Sad

juillet 26, 2018 by Jerome Cid

Le festival Exit 2018 est désormais fini. La forteresse de Petrovaradin est redevenue propre, et la ville de Novi Sad a retrouvé son calme. De retour dans nos rédactions l’heure est venue pour nous de faire un bilan, à froid, d’une édition du festival qui a tenu son rang.

La cérémonie d’ouverture

On prend les mêmes et on recommence

Alors que nous rédigeons cet article, la tentation est grande de reprendre des paragraphes entier de l’analyse que nous avions écrite l’année dernière, tant notre ressenti reste le même. En soi, c’est plutôt positif, car le festival reste une référence en la matière, qui n’a pas faillie en 2018.

De manière générale, le festival n’a quasiment pas changé en un an. Le plan des scènes reste exactement le même, si ce ne sont quelques estrades supplémentaires rajoutées ça et là, et l’organisation technique est toujours impeccable, chose rare dans la région. On navigue dans l’espace du festival sans encombre, et sans se perdre, ce qui relève du miracle compte tenu des chemins sinueux de la forteresse.

Pour ce qui des artistes invités cette année, toujours le même choix éclectique, que ce soit au niveau des styles, des nationalités, et de leur célébrité : la programmation oscillait ainsi de Joliette, un groupe métal mexicain quasi inconnu en Europe à la star interplanétaire David Guetta.

Moins de 20 personnes pour assister à la performance de Joliette, qui pourtant se donne à fond
Quelques jours plus tard, David Guetta avec une mise en scène qui pète le feu. Le public était si dense qu’il était impossible de sortir et le prendre en photo en dehors de la fosse aux photographes

Un grand festival, trop grand ?

Malgré tout, nous quittons le festival avec un peu de frustration, celle de n’avoir fait qu’effleurer cette programmation. Au vu du nombre impressionnant de guest stars, il nous a en effet fallu faire des choix, alors que nous ne connaissions pas même de nom la plupart des artistes. Dans d’autres cas, les passages de stars de renom se chevauchaient, ce qui rendait le choix encore plus difficile.

Le dimanche soir, par exemple, nous souhaitions assister aux concerts de Mahmut Orhan et de Asian Dub Foundation. L’un commençait sur une première scène à 1h35, l’autre sur une seconde scène, située à 20mn de marche, à 1h55, tout en sachant qu’il nous fallait revenir sur la première scène à 2h30 pour la performance de David Guetta, l’un des temps forts du festival… bref, l’opération était impossible, et la décision s’est prise dans la douleur.

Martin Garrix, avec sa mise en scène pharaonique

First World Problem, allez vous nous dire, c’est tout à fait vrai ! Mais elle met le doigt sur la principale problématique du festival, celle de sa taille. Exit a été couronné meilleur grand festival européen en 2013 et en 2017. À ce titre, il peut se permettre – il se doit même – d’inviter les plus grands artistes du moment, indépendamment d’ailleurs de leur réel talent. En parallèle, l’esprit du festival fait qu’il ne peut pas se permettre de refuser les étoiles montantes, particulièrement celles des Balkans, pour qui Exit constitue parfois un tremplin très largement mérité.

Comment innover ?

Pour résumer, le festival n’a d’autre solution que de grossir, car il en a les moyens. Au fur et à mesure qu’il devient une référence internationale, la question se pose tout de même sur ses capacités d’innovation. Inviter de plus en plus de stars, de plus en plus célèbres, mais ensuite ? La stratégie d’Exit, pour l’instant, semble se diriger vers une diffusion de leur “modèle” dans la région, avec la création par la fondation d’autres festivals, comme Festival 84 en Bosnie, Sea Star en Croatie, Sea Dance au Montenegro, Revolution en Roumanie, ou encore No Sleep à Belgrade.

Le guichet d’accueil du festival

Tôt ou tard, cependant, Exit devra trouver des nouveautés, notamment pour motiver les gens à se rendre au festival. En discutant avec des Serbes, les principales critiques, sur le manque d’innovation et sur la programmation trop importante, sont revenues quasiment à chaque fois, auxquelles s’ajoutaient parfois la question du prix du festival, qui augmente, tout en restant abordable.

Dans la Dance Arena

Une référence à voir, malgré tout

Bref, faut-il se rendre au festival ? L’année dernière, nous vous disions oui, assurément. Cette année, nous continuons à dire oui ! Malgré toutes nos critiques, qui concernent surtout le potentiel d’innovation d’Exit, ce dernier reste une référence à ne pas manquer. Que vous soyez un féru des Balkans, un festival expert et exigeant, ou bien juste un curieux, vous y trouverez ce que vous souhaitez et bien plus.

D’un pur point de vue matériel, là aussi, le festival est honnête : les tickets, comme nous le disions plus haut, sont à un tarif raisonnable, et les tarifs des extras continuent à être à peine plus chers qu’en ville : comptez environ 2 euros pour un sandwich, à peu près le même pour une bière… bref, de quoi passer un bon moment sans se sentir volé !

Dernière remarque, qui nous été confirmée par les relations publiques d’Exit, la France se fait toujours attendre à Exit : cette année, nous n’étions que 3 médias francophones, et très peu de français dans le public. Bref, le festival vous attend, et on espère que vous ne laisserez pas le monopole de la francophonie à Exit pour David Guetta !

Classé sous :Serbie, Musique Balisé avec :#musique, analyse, critique, Exit, exit 2018, faut-il aller a Exit, Festival, festival exit, Novi Sad

octobre 13, 2017 by Jerome Cid

Il y a un an, nous vous avions parlé de Russian Tour sur Hajde. Cette compilation, oeuvre du label Belka Records, avait pour but de nous faire découvrir des groupes d’Europe Orientale au travers d’une sélection assez éclectique, entre rock, pop, et punk.

Belka récidive cette année, avec le deuxième volume de la compilation, Russian Tour 2. Le principe reste le même, seuls les artistes changent. Nous sommes toujours dans le mélange des genres (qui est très appréciable), bien que l’on retrouve une petite unité stylistique que l’on ne décelait pas forcément dans le premier opus.

Russian Tour 2 a donc réussi à transformer l’essai, en continuant à nous faire découvrir une scène musicale russe et ukrainienne difficile à aborder si l’on n’est pas un connaisseur. Il s’agit là d’une opportunité pour découvrir de nouveaux artistes que l’on ne trouve pas (encore ?) ailleurs.

Comme pour le premier Mix, Russian Tour 2 est disponible en album digital au prix minimal de 4 euros sur Bandcamp, ou bien en édition limitée en cassette, au prix minimal de 6 euros, accompagné de goodies.

On attend en tout cas la troisième édition !

Classé sous :Russie, Musique Balisé avec :#musique, belka, new wave, pop, punk, rock, russe, russian tour, russian tour 2, Russie, Son de la semaine, Ukraine

juillet 16, 2017 by Jerome Cid

Ça y est, après 5 jours de folie, des dizaines et des dizaines de concerts et des centaines de millers de personnes foulant la forteresse, l’édition 2017 du festival Exit est finie ! Il est l’heure pour nous désormais de faire le bilan. 

Lundi matin : les derniers festivaliers quittent le site de la forteresse de Petrovaradin, les ouvriers s’attelleront bientôt à démanteler les installations gargantuesque du festival. D’ici 24h maximum, la ville de Novi Sad retrouvera son calme habituel.

Les festivaliers se préparent à quitter le festival alors que l’aube arrive

La situation ces derniers jours était en effet surréaliste, tant le festival amène du monde dans cette ville de 340000 habitants, banlieue comprise.

Comme prévu, la session 2017 aura été celle d’un record : au total, ce sont 215000 visiteurs, d’après les organisateurs, qui se seront rendus au festival, avec des pointes à plus de 50000 personnes par nuit pour vendredi et samedi. Le festival a donc une fois de plus confirmé son statut de poids lourd des festivals, non seulement d’Europe orientale, mais aussi du continent.

Train Novi Sad – Belgrade du dimanche matin : il est 6h, tous les festivaliers dorment

Vu de l’intérieur, est-ce qu’Exit mérite un tel succès ?

D’un pur point de vue organisationnel, la réponse est oui, sans aucun doute. En matière de programme, la performance est impressionnante : le festival est capable de rassembler des géants de l’industrie musicale mondiale, comme Jason Derulo et Alan Walker, tout en donnant sa place à des groupes et DJ’s de taille locale. Au niveau des styles musicaux représentés, la variété est tout aussi impressionnante : il est possible de passer, dans l’espace d’une nuit, d’un concert de musique traditionnelle du nord de la Serbie, avec des chanteurs comme Zvonko Bogdan, au top des tendances électro avec Kungs. Au final, il est difficile de trouver un panel aussi vaste ailleurs.

En haut : Zvonko Bogdan, en bas : Kungs. Ces deux artistes sont passés le même jour à Exit

D’un point de vue matériel, là non plus, rien à redire. Le festival est bien conçu : l’acoustique reste dans quasiment tous les cas assez bonne alors que les scènes sont parfois proches de seulement quelques dizaines de mètres. De plus, circuler entre les différentes parties du festival reste toujours possible même lors des plus fortes affluences : le parcours des festivaliers a été planifié et calculé, ce qui évite de trop gros bouchons à l’exception de la zone de la Dance Arena (dédié à l’electro). Au niveau pratique, enfin, la conception est satisfaisante : des points d’eau sont dispersés à travers le festival, les toilettes aussi, et les stands de nourriture et de boissons sont nombreux, pratiquant des prix raisonnables, y compris pour la Serbie (à titre d’exemple, compter 2,20 euros environ pour une bière).

Bref, le festival mérite-t’il sa réputation ? Oui, assurément, même s’il risque désormais de passer en surpoids.

Le géant va-t-il se transformer en ogre ?

Une impression de gigantisme incontrôlé se dégage du festival : la programmation est vaste, jusqu’à en devenir frustrante. Entre tous les groupes, il est désormais impératif de devoir faire des choix, tant les horaires de passages des artistes se chevauchent, ce qui donne le sentiment constant de rater une partie du festival. De plus, la présence de géants de l’industrie musicale mondiale vient occulter parfois la présence de petits groupes, qui ont parfois littéralement du mal à se faire entendre, relégués sur les plus petites scènes.

Festivaliers portant des masques anti-poussière. Les dizaines de milliers de personnes marchant sur la forteresse soulèvent une quantité de poussière telle que certains sont contraints de s’en protéger

Le nombre de participants, lui aussi, est en train d’atteindre une limite critique : tôt ou tard, les capacités maximales de la forteresse seront dépassées, que ce soit au niveau de l’espace disponible, ou au niveau de la contrainte que 215000 représente sur des fondations vieilles de plus de 300 ans.

La ville de Novi Sad a d’ores et déjà, par ailleurs, atteint ses limites en matière d’hébergement : ceux-ci sont pleins à plus de 97% à en croire les données de Airbnb et Booking.com durant le week-end du festival, à des prix totalement prohibitifs. Ils se retrouvent ainsi multipliés par 3 ou 4 au cours d’Exit par rapport au reste de l’année, le tout parsemé de pratiques douteuses de la part d’une partie des hébergeurs. L’auteur de l’article en a été par exemple victime pour sa dernière nuit sur place.

Canettes et verres de bière laissés aux abords de la forteresse, qui se transforment en poubelle géante lors de la fin du festival

Enfin, pour rester sur l’aspect financier, la question du prix du billet va aussi de plus en plus se poser. Les tarifs sont de plus en plus élevés : il fallait ainsi, par exemple, compter plus de 120 euros pour un passe 4 jours pour le festival, au tarif préférentiel réservé aux ressortissants serbes. Dans un pays ou le salaire moyen est inférieur à 400 euros, la pilule reste difficile à avaler. Au vu de ce qui est proposé dans le festival, on en a clairement pour son argent. Le souci, c’est qu’Exit, à s’étendre autant, risque de proposer, au final, beaucoup plus que ce qu’un festivalier pourra et voudra voir en quelques nuits.

Pour résumer : profitez du festival, il mérite de faire le trajet vers Novi Sad, et de découvrir son ambiance tant qu’il en est encore temps ! C’est par ailleurs une très bonne occasion de découvrir la région, qui a bien d’autres ressources à proposer !

Et à nos confrères des médias français : qu’attendez-vous pour faire la couverture d’Exit ? En effet, d’après le service presse d’Exit, Hajde, avec l’agence SIPA, étaient les deux seuls français présents. Il a pourtant de quoi intéresser l’audience…

Photos : J.Cid

Classé sous :Serbie, Musique Balisé avec :#musique, 2017, bilan, faut il aller a exit, festival exit, Novi Sad, participer, Serbie

juillet 5, 2017 by Jerome Cid

Cette année, la rédaction de Hajde couvrira pour vous le festival Exit, à Novi Sad, l’occasion de revenir sur l’histoire d’un évènement devenu, en moins de 20 ans, une référence musicale estivale.

Weekend dernier : les ouvriers s’affairent sur la forteresse de Petrovaradin pour assembler les scènes et les stands. Tout doit être prêt dans quelques jours pour accueillir l’édition 2017 du festival Exit. Comme chaque année désormais, la ville de Novi Sad s’attend à accueillir plusieurs dizaines de milliers de personnes pour les concerts du festival qui verront se produire une cinquantaine de groupes, DJ’s et chanteurs, avec des guest stars comme Alan Walker ou Liam Gallagher.

À l’échelle de Novi Sad, il s’agit d’un évènement considérable, probablement le seul moment de l’année où les capacités d’hébergement de cette ville de 350 000 habitants sont au maximum.

La forteresse de Petrovaradin, prête à accueillir le festival.

Rien ne prédisposait cependant le festival à devenir ce rendez-vous incontournable de la musique, rassemblant des pointures sur un panel éclectique, de David Guetta à Manu Chao, en passant par Stromae, Motorhead, et bien d’autres.

La première édition du festival, en effet, avait un but essentiellement politique. Nous sommes alors en 2000, et l’opposition à Milošević se prépare à des élections présidentielles en septembre, avec pour but de gagner le pouvoir. Rassemblant quelques dizaines de groupes locaux, le festival est vu comme une plateforme d’expression politique anti Milošević, ce qui explique jusqu’au nom du festival, qui n’est qu’une contraction d’un slogan utilisé par ses organisateurs, Exit out of ten years of Madness (sortie de 10 ans de folie).

Milošević évincé du pouvoir, le festival commença alors à prendre son envol, soutenu par la nouvelle administration serbe, et ce malgré des affaires récurrentes de mauvaise gestion financière et de détournements de fonds. Le festival entama alors un tournant plus commercial, notamment en concluant des partenariats de sponsoring de plus en plus importants. Ce virage eut pour conséquence de modérer l’aspect politique initial, mais permit, dans le même temps, d’en booster sa notoriété en finançant la venue de stars de plus en plus importantes. La programmation, d’ailleurs, finit par faire parler d’elle, et donna la possibilité au festival d’être couvert par des médias de plus en plus importants, suite par exemple à la couverture qu’en fit la BBC en 2005 qui marqua l’entrée du festival dans la cour des grands évènements européens. Un géant était né, celui que nous connaissons désormais.

Banderoles faisant la promotion d’Exit dans le centre ville de Novi Sad

Au niveau de la structure légale et commerciale, les dernières années ont vu une complexification du fonctionnement du festival. Alors que la communication du festival met en avant la fondation Exit, une ONG qui promeut les initiatives en faveur de la culture, et de l’implication de la jeunesse dans la société civile, le festival est relié, d’après une enquête de 2014, à 7 entités légales. Au-delà de l’aspect philanthrope, cette structuration a permis le développement de la “marque” Exit à travers les Balkans, avec la création d’autres festival sous le même nom, d’abord à Budva, au Monténégro, puis, depuis cette année, à Umag, en Croatie.

Mais au fait, à quoi ressemble le festival, vu de l’intérieur ? Pour le savoir, attendons encore quelques jours, afin de le découvrir ensemble !

Crédits photo: J.Cid

Classé sous :Serbie, Lifestyle, Musique Balisé avec :#musique, Exit, Festival, histoire du festival exit, Novi Sad, Serbie

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