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juillet 26, 2018 by Jerome Cid

Le festival Exit 2018 est désormais fini. La forteresse de Petrovaradin est redevenue propre, et la ville de Novi Sad a retrouvé son calme. De retour dans nos rédactions l’heure est venue pour nous de faire un bilan, à froid, d’une édition du festival qui a tenu son rang.

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La cérémonie d’ouverture

On prend les mêmes et on recommence

Alors que nous rédigeons cet article, la tentation est grande de reprendre des paragraphes entier de l’analyse que nous avions écrite l’année dernière, tant notre ressenti reste le même. En soi, c’est plutôt positif, car le festival reste une référence en la matière, qui n’a pas faillie en 2018.

De manière générale, le festival n’a quasiment pas changé en un an. Le plan des scènes reste exactement le même, si ce ne sont quelques estrades supplémentaires rajoutées ça et là, et l’organisation technique est toujours impeccable, chose rare dans la région. On navigue dans l’espace du festival sans encombre, et sans se perdre, ce qui relève du miracle compte tenu des chemins sinueux de la forteresse.

Pour ce qui des artistes invités cette année, toujours le même choix éclectique, que ce soit au niveau des styles, des nationalités, et de leur célébrité : la programmation oscillait ainsi de Joliette, un groupe métal mexicain quasi inconnu en Europe à la star interplanétaire David Guetta.

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Moins de 20 personnes pour assister à la performance de Joliette, qui pourtant se donne à fond
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Quelques jours plus tard, David Guetta avec une mise en scène qui pète le feu. Le public était si dense qu’il était impossible de sortir et le prendre en photo en dehors de la fosse aux photographes

Un grand festival, trop grand ?

Malgré tout, nous quittons le festival avec un peu de frustration, celle de n’avoir fait qu’effleurer cette programmation. Au vu du nombre impressionnant de guest stars, il nous a en effet fallu faire des choix, alors que nous ne connaissions pas même de nom la plupart des artistes. Dans d’autres cas, les passages de stars de renom se chevauchaient, ce qui rendait le choix encore plus difficile.

Le dimanche soir, par exemple, nous souhaitions assister aux concerts de Mahmut Orhan et de Asian Dub Foundation. L’un commençait sur une première scène à 1h35, l’autre sur une seconde scène, située à 20mn de marche, à 1h55, tout en sachant qu’il nous fallait revenir sur la première scène à 2h30 pour la performance de David Guetta, l’un des temps forts du festival… bref, l’opération était impossible, et la décision s’est prise dans la douleur.

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Martin Garrix, avec sa mise en scène pharaonique

First World Problem, allez vous nous dire, c’est tout à fait vrai ! Mais elle met le doigt sur la principale problématique du festival, celle de sa taille. Exit a été couronné meilleur grand festival européen en 2013 et en 2017. À ce titre, il peut se permettre – il se doit même – d’inviter les plus grands artistes du moment, indépendamment d’ailleurs de leur réel talent. En parallèle, l’esprit du festival fait qu’il ne peut pas se permettre de refuser les étoiles montantes, particulièrement celles des Balkans, pour qui Exit constitue parfois un tremplin très largement mérité.

Comment innover ?

Pour résumer, le festival n’a d’autre solution que de grossir, car il en a les moyens. Au fur et à mesure qu’il devient une référence internationale, la question se pose tout de même sur ses capacités d’innovation. Inviter de plus en plus de stars, de plus en plus célèbres, mais ensuite ? La stratégie d’Exit, pour l’instant, semble se diriger vers une diffusion de leur “modèle” dans la région, avec la création par la fondation d’autres festivals, comme Festival 84 en Bosnie, Sea Star en Croatie, Sea Dance au Montenegro, Revolution en Roumanie, ou encore No Sleep à Belgrade.

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Le guichet d’accueil du festival

Tôt ou tard, cependant, Exit devra trouver des nouveautés, notamment pour motiver les gens à se rendre au festival. En discutant avec des Serbes, les principales critiques, sur le manque d’innovation et sur la programmation trop importante, sont revenues quasiment à chaque fois, auxquelles s’ajoutaient parfois la question du prix du festival, qui augmente, tout en restant abordable.

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Dans la Dance Arena

Une référence à voir, malgré tout

Bref, faut-il se rendre au festival ? L’année dernière, nous vous disions oui, assurément. Cette année, nous continuons à dire oui ! Malgré toutes nos critiques, qui concernent surtout le potentiel d’innovation d’Exit, ce dernier reste une référence à ne pas manquer. Que vous soyez un féru des Balkans, un festival expert et exigeant, ou bien juste un curieux, vous y trouverez ce que vous souhaitez et bien plus.

D’un pur point de vue matériel, là aussi, le festival est honnête : les tickets, comme nous le disions plus haut, sont à un tarif raisonnable, et les tarifs des extras continuent à être à peine plus chers qu’en ville : comptez environ 2 euros pour un sandwich, à peu près le même pour une bière… bref, de quoi passer un bon moment sans se sentir volé !

Dernière remarque, qui nous été confirmée par les relations publiques d’Exit, la France se fait toujours attendre à Exit : cette année, nous n’étions que 3 médias francophones, et très peu de français dans le public. Bref, le festival vous attend, et on espère que vous ne laisserez pas le monopole de la francophonie à Exit pour David Guetta !

Classé sous :Serbie, Musique Balisé avec :#musique, analyse, critique, Exit, exit 2018, faut-il aller a Exit, Festival, festival exit, Novi Sad

mars 27, 2017 by Jerome Cid

Rap dans les Balkans : la semaine dernière, le magazine de Canal+ l’Effet Papillon a diffusé un reportage sur une guéguerre qui oppose Noizy, un rappeur Albanais, et des rappeurs du label Babastars, originaires du Kosovo. Chez Hajde, nous nous sommes dit que ce reportage aurait pu être très intéressant : après tout cela concerne une région que nous connaissons bien, et le sujet touche la culture, ainsi que la géopolitique. Il n’en a finalement rien été.

rap dans les Balkans

Lorsque nous avons vu, pour la première fois la bande annonce du reportage, nous avons déjà commencé à avoir un peu peur du rendu final. Au vu du reportage entier, nos craintes se sont avérées fondées.


Dans les Balkans, la musique n’adoucit pas… by effetpapillon

Que retenir de ce documentaire ? Pas grand chose… À part qu’il y a des rappeurs qui se fightent !

La quinzaine de minutes du reportage a étalé l’opposition entre les deux artistes, sans aller bien plus loin. Quasiment rien sur les raisons derrière ce duel, notamment géopolitiques (la voix off se contente d’expliquer que les Albanais du Kosovo considèrent les Albanais d’Albanie comme culturellement arriérés), et quasiment rien sur les créations de Noizy et de Babastars, si ce n’est une très succincte analyse de moins de 5 secondes en début de reportage, les qualifiant d’assez classiques.

Au-delà du clash entre les deux rappeurs, le documentaire a essayé d’aller plus loin dans le “travail journalistique” en parlant des armes dans les Balkans, pour se ramasser monumentalement. Citons, par exemple, des jugements à l’emporte-pièce, comme par exemple “Quand on est en colère au Kosovo ou en Albanie, on sort les fusils”, ou encore la mention de statistiques très hasardeuses, comme celle indiquant que « l’Albanie est un des pays les plus violents au monde, avec un taux de mortalité par arme à feu supérieur aux Etats-Unis”.

Cette statistique, bien que mentionnée par d’autres médias il y a quelques années (comme The Independent ou BalkanInsight), est pourtant fausse, dans la mesure où la source primaire utilisée par les journaux en question indique des données totalement différentes (en l’occurrence les chiffres de l’Institute for Health Metrics and Evaluation), avec des taux de mortalité par arme à feu trois à quatre fois plus faibles en Albanie qu’aux Etats-Unis, ce qui vient confirmer le sérieux de l’enquête de l’Effet Papillon.

Pour résumer, quinze minutes pour dire qu’il y a des rappeurs en Albanie et au Kosovo qui s’opposent, sans approfondir, ça fait long… Rajoutons à ça quelques clichés, que ce soit sur la violence dans les Balkans, ou sur la thug life supposée des rappeurs, et nous obtenons un reportage sensationnaliste et très superficiel.

C’est pourtant dommage, parce qu’il y aurait pu avoir beaucoup de choses à aborder sur la situation :

Concernant le rap en Albanie, au Kosovo, et dans les Balkans en général, il y a beaucoup de choses à dire sur son statut, qui est arrivé dans la région beaucoup plus tardivement qu’ailleurs, et qui a réussi à s’y faire une place. D’ailleurs, Ledri Vula, rappeur kosovar et ancien du label Babastars a déjà enregistré un featuring avec un rappeur d’Albanie, mais ça personne n’en parle. Certaines stars dont on ne se doutait pas sont originaires d’Albanie, du Kosovo ou du reste des Balkans, et ça non plus, personne n’en parle.

Concernant la rivalité entre Kosovo et Albanie, là encore, l’Effet Papillon n’a fait qu’effleurer un thème, qui pourtant est central dans la situation, celui du paradoxe Albanie/Kosovo : un peuple majoritaire (les Albanais), deux pays, mais des cultures et des perceptions radicalement différentes de chaque côté de la frontière, qui créent la rivalité la plus inattendue dans la région.

Bref, chez Hajde, nous sommes restés sur notre faim. La prochaine fois que vous faites un reportage sur les Balkans, l’Effet Papillon, et tous les autres, pourriez-vous essayer de le faire plus sérieusement ?

Classé sous :Albanie, Kosovo, Musique, Musique Balisé avec :Albanie, canal +, canal plus, critique, Documentaire, effet papillon, Kosovo, Rap, rap albanais, rap kosovar, reportage

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