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juillet 27, 2018 by Jerome Cid

Lorsque l’on parle du festival Exit, on pense souvent aux stars internationales qui s’y rendent. Pourtant, comme nous l’écrivions il y a quelques jours, il s’agit aussi d’un formidable tremplin pour des artistes locaux, certains sont déjà des stars locales, d’autres sont encore en pleine ascension. Voici notre sélection de cette cuveée d’Exit, avec trois groupes à découvrir, si vous ne les connaissez pas déjà.

3 – Bojana Vunutrišević, de la pop avec une pointe d’électro

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Une voix envoûtante, un instrumental qui intègre une dose d’electro sans aller trop loin, un sourire à toute épreuve sur scène, Bojana a de quoi plaire. Chanteuse du groupe Svi na Pod pendant plusieurs années, la jeune serbe a débuté sa carrière solo l’année dernière avec un premier album, Daljine, qui a été remarqué par le public et les critiques. La foule d’Exit, en tout cas, a été conquise, ce qui est de bon augure pour l’avenir !

2 – Đorđe Miljenović, l’homme aux mille visages

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Pour être tout à fait honnêtes, son nom nous était à peu près inconnu au moment où le festival a débuté. Après une rapide recherche sur internet, nous nous sommes aperçus qu’il s’agissait de Wikluh Sky, ou Vikler Skaj, le chanteur du groupe de hip hop serbe Bad Copy, l’un des plus célèbres du pays. Đorđe, en effet, combine depuis l’année dernière son rôle dans le groupe et une carrière solo.

Après s’être rendus à son concert, nous avons encore du mal à croire qu’il s’agit de la même personne ! Alors que Bad Copy est célèbre pour son rap satirique et comique, Djordje adopte un style clairement rock, qui tourne parfois à la balade mélancolique, le tout sans compromettre son talent.

Bref, Djordje relève le défi de jouer sur plusieurs tableaux, et d’y être bon ! Si vous vous intéressez aux Balkans et que vous ne connaissez pas Bad Copy, allez les écouter de suite, vous auriez dû le faire depuis longtemps ! Si vous voulez du bon rock, profitez-en aussi pour écouter Đorđe Miljenović en solo, il en vaut tout autant le coup !

Djordje dans Bad Copy

Djordje en solo

1 – Maika : un copycat de Little Big ? Non, bien plus

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Notre principale découverte du festival reste Maika. Avant d’assister à la performance du groupe serbo-croato-monténégrin, nous nous attendions à voir une énième déclinaison du style Little Big, du punk empruntant des mélodies locales, mais sans atteindre leur talent.

Au final, bien que Maika ne possède pas de naine qui s’asperge de vodka, le groupe assure, prouve qu’il ne doit rien à personne et que nous nous étions magistralement trompés. La performance visuelle, lors du festival, était digne des plus grandes guest stars (sans débauche de moyens). Concernant l’instrumental, le mélange de mélodies traditionnelles des Balkans avec des rythmes plus punk, voire même simplement rock est parfait. Enfin, concernant les paroles, essentiellement en anglais, elles sont d’une finesse sans égale, jonglant très habilement, sans jamais tomber dans la caricature, avec les stéréotypes des Balkans, l’amour, les questions sociales, sans oublier la fascination pour les paysages des Balkans.

Bref, inutile d’en dire plus, Maika nous a conquis, et l’on ne peut que vous conseiller de découvrir leur nouvel album, Balkannibalism, disponible notamment sur Bandcamp

Classé sous :Serbie, Musique Balisé avec :#musique, balkannibalism, bojana vunutrisevic, djordje miljenovic, Exit, exit 2018, festival exit, maika, maika band, musique serbe, Novi Sad

juillet 26, 2018 by Jerome Cid

Le festival Exit 2018 est désormais fini. La forteresse de Petrovaradin est redevenue propre, et la ville de Novi Sad a retrouvé son calme. De retour dans nos rédactions l’heure est venue pour nous de faire un bilan, à froid, d’une édition du festival qui a tenu son rang.

exit festival ceremonie
La cérémonie d’ouverture

On prend les mêmes et on recommence

Alors que nous rédigeons cet article, la tentation est grande de reprendre des paragraphes entier de l’analyse que nous avions écrite l’année dernière, tant notre ressenti reste le même. En soi, c’est plutôt positif, car le festival reste une référence en la matière, qui n’a pas faillie en 2018.

De manière générale, le festival n’a quasiment pas changé en un an. Le plan des scènes reste exactement le même, si ce ne sont quelques estrades supplémentaires rajoutées ça et là, et l’organisation technique est toujours impeccable, chose rare dans la région. On navigue dans l’espace du festival sans encombre, et sans se perdre, ce qui relève du miracle compte tenu des chemins sinueux de la forteresse.

Pour ce qui des artistes invités cette année, toujours le même choix éclectique, que ce soit au niveau des styles, des nationalités, et de leur célébrité : la programmation oscillait ainsi de Joliette, un groupe métal mexicain quasi inconnu en Europe à la star interplanétaire David Guetta.

exit festival joliette
Moins de 20 personnes pour assister à la performance de Joliette, qui pourtant se donne à fond
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Quelques jours plus tard, David Guetta avec une mise en scène qui pète le feu. Le public était si dense qu’il était impossible de sortir et le prendre en photo en dehors de la fosse aux photographes

Un grand festival, trop grand ?

Malgré tout, nous quittons le festival avec un peu de frustration, celle de n’avoir fait qu’effleurer cette programmation. Au vu du nombre impressionnant de guest stars, il nous a en effet fallu faire des choix, alors que nous ne connaissions pas même de nom la plupart des artistes. Dans d’autres cas, les passages de stars de renom se chevauchaient, ce qui rendait le choix encore plus difficile.

Le dimanche soir, par exemple, nous souhaitions assister aux concerts de Mahmut Orhan et de Asian Dub Foundation. L’un commençait sur une première scène à 1h35, l’autre sur une seconde scène, située à 20mn de marche, à 1h55, tout en sachant qu’il nous fallait revenir sur la première scène à 2h30 pour la performance de David Guetta, l’un des temps forts du festival… bref, l’opération était impossible, et la décision s’est prise dans la douleur.

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Martin Garrix, avec sa mise en scène pharaonique

First World Problem, allez vous nous dire, c’est tout à fait vrai ! Mais elle met le doigt sur la principale problématique du festival, celle de sa taille. Exit a été couronné meilleur grand festival européen en 2013 et en 2017. À ce titre, il peut se permettre – il se doit même – d’inviter les plus grands artistes du moment, indépendamment d’ailleurs de leur réel talent. En parallèle, l’esprit du festival fait qu’il ne peut pas se permettre de refuser les étoiles montantes, particulièrement celles des Balkans, pour qui Exit constitue parfois un tremplin très largement mérité.

Comment innover ?

Pour résumer, le festival n’a d’autre solution que de grossir, car il en a les moyens. Au fur et à mesure qu’il devient une référence internationale, la question se pose tout de même sur ses capacités d’innovation. Inviter de plus en plus de stars, de plus en plus célèbres, mais ensuite ? La stratégie d’Exit, pour l’instant, semble se diriger vers une diffusion de leur “modèle” dans la région, avec la création par la fondation d’autres festivals, comme Festival 84 en Bosnie, Sea Star en Croatie, Sea Dance au Montenegro, Revolution en Roumanie, ou encore No Sleep à Belgrade.

exit festival entree info foule
Le guichet d’accueil du festival

Tôt ou tard, cependant, Exit devra trouver des nouveautés, notamment pour motiver les gens à se rendre au festival. En discutant avec des Serbes, les principales critiques, sur le manque d’innovation et sur la programmation trop importante, sont revenues quasiment à chaque fois, auxquelles s’ajoutaient parfois la question du prix du festival, qui augmente, tout en restant abordable.

exit festival public concert techno queen
Dans la Dance Arena

Une référence à voir, malgré tout

Bref, faut-il se rendre au festival ? L’année dernière, nous vous disions oui, assurément. Cette année, nous continuons à dire oui ! Malgré toutes nos critiques, qui concernent surtout le potentiel d’innovation d’Exit, ce dernier reste une référence à ne pas manquer. Que vous soyez un féru des Balkans, un festival expert et exigeant, ou bien juste un curieux, vous y trouverez ce que vous souhaitez et bien plus.

D’un pur point de vue matériel, là aussi, le festival est honnête : les tickets, comme nous le disions plus haut, sont à un tarif raisonnable, et les tarifs des extras continuent à être à peine plus chers qu’en ville : comptez environ 2 euros pour un sandwich, à peu près le même pour une bière… bref, de quoi passer un bon moment sans se sentir volé !

Dernière remarque, qui nous été confirmée par les relations publiques d’Exit, la France se fait toujours attendre à Exit : cette année, nous n’étions que 3 médias francophones, et très peu de français dans le public. Bref, le festival vous attend, et on espère que vous ne laisserez pas le monopole de la francophonie à Exit pour David Guetta !

Classé sous :Serbie, Musique Balisé avec :#musique, analyse, critique, Exit, exit 2018, faut-il aller a Exit, Festival, festival exit, Novi Sad

juillet 23, 2018 by Jerome Cid

Il y a une semaine, le festival Exit 2018, à Novi Sad, en Serbie, se finissait. Notre photographe, Jérôme, y était présent, l’occasion de vous partager ses meilleures photos, non pas sur une, mais deux galeries !

Comment décrire le festival ? La réponse est difficile à apporter ! Du monde – beaucoup –  de la musique – encore plus – bref, énormément de folie. Les artistes étaient au rendez-vous, que ce soient des étoiles montantes de la région, comme Maika, des pointures balkaniques, comme Goran Trajkoski, mais aussi des grands noms internationaux, on peut citer par exemple Alice Merton, Burak Yeter ou David Guetta. Bien que le public ait été un peu moins présent que l’année dernière (198 000 personnes contre 215 000), cela n’a pas empêché la fête d’être au rendez-vous.

La galerie des artistes

Comme nous le disions l’année dernière, il est impossible de couvrir l’ensemble du festival, tant le nombre de scènes et d’artistes est important. Nous avons cependant tenté de couvrir l’éventail le plus large et représentatif des groupes invités.

  • exit festival ceremonie 1
    Le festival est officiellement ouvert, avec une démonstration du meilleur de la pyrotechnie des Balkans
  • exit festival burak yeter 2
    Burak Yeter, le créateur de Tuesday, enflamme la scène principale en montant sur ses platines et en jouant les premières notes de The Final Countdown
  • exit festival amelie lens
    Amelie Lens, sur la Dance Arena, est elle-même envoûtée derrière ses platines
  • exit festival bojana vunutrisevic
    Bojana Vunturišević, trouve sans difficulté son public avec des sons pop et un jeu de scène digne des plus grands
  • exit festival bojana vunutrisevic 2
    Bojana Vunturišević, trouve sans difficulté son public avec des sons pop et un jeu de scène digne des plus grands
  • exit festival alice merton
    Alice Merton, pleine d’énergie, apporte une bonne ambiance à la scène principale
  • exit festival alice merton 2
    Alice Merton, pleine d’énergie, apporte une bonne ambiance à la scène principale
  • exit festival bella ciao e1532357395434
    Le festival de cette année avait pour thème la liberté. Le spectacle d’ouverture a donc jugé bon de faire une chorégraphie sur Bella Ciao… par chance sans Maître Gims
  • exit festival burak yeter
    Burak Yeter, le créateur de Tuesday, enflamme la scène principale en montant sur ses platines et en jouant les premières notes de The Final Countdown
  • exit festival david guetta 2
    un David Guetta se cache derrière la pyrotechnie, saurez-vous le trouver ?
  • exit festival david guetta
    David Guetta, l’un des derniers artistes, mais non des moindres, à monter sur la scène principale, Lundi, vers 3h du matin
  • french montana doigt honneur
    French Montana au public : “raise your middle finger”
  • exit festival french montana dj duffey e1532357529454
    French Montana, que les serbes appellent malicieusement “Francuski Montana”, accompagné de DJ Duffey, allume la scène principales dans les règles de l’art
  • exit festival sevdaliza
    Une performance envoutante, tant sur le plan visuel que musical. Sevdaliza, l’une des principales découvertes du festival
  • exit festival sara renar
    De l’alternatif, de l’expérimental, mais du bon, voici Sara Renar, en provenance de Croatie
  • exit festival ritam nereda
    Des pogos biens violents, du son qui dépote… bref, tous les ingrédients pour du punk rock qui se respecte avec Ritam Nereda
  • exit festival ritam nereda 2
    Des pogos biens violents, du son qui dépote… bref, tous les ingrédients pour du punk rock qui se respecte avec Ritam Nereda
  • exit festival my baby
    My Baby, avec un cocktail de blues, country et funk
  • exit festival migos
    Migos et le meilleur du rap américain à l’honneur sur la scène principale (il sera arrêté aux Etats Unis quelques jours plus tard pour possession illégale d’armes à feu et consommation de marijuana)
  • exit festival martin garrix feu
    Martin Garrix, avec sa mise en scène incomparable et ses flames qui donnent des sueurs à plus de 10m
  • exit festival martin garrix 3 e1532357465496
    Martin Garrix, avec sa mise en scène incomparable
  • exit festival martin garrix 1
    Martin Garrix entre sur scène, face à un public jeune, mais déjà conquis
  • exit festival marko louis
    Marko Louis, artiste Jazz serbe reconnu, qui prouve que tous les styles marchent à Exit
  • exit festival maika
    Comment décrire Maika et son Punk des Balkans ? Si vous connaissez Little Big, ça y ressemble, le mieux, c’est encore de l’écouter, parce que ça vaut le coup !
  • exit festival maika 2
    Comment décrire Maika et son Punk des Balkans ? Si vous connaissez Little Big, ça y ressemble, le mieux, c’est encore de l’écouter, parce que ça vaut le coup !
  • exit festival mahmut orhan
    Le show de Mahmut Orhan s’est donc poursuivi sans accroc
  • exit festival mahmut orhan 2
    Alors que Mahmut Orhan se met à mixer, un problème survient, plusieurs techniciens s’affairent autour de lui pour réparer une panne que le public ne remarquera pas
  • exit festival lp concert
    La foule est conquise lorsque LP se met à chanter “Lost on you”
  • exit festival jax jones
    Caché derrière ses platines, la performance de Jax jones trouve son public
  • exit festival jax jones 2
    Caché derrière ses platines, la performance de Jax jones trouve son public
  • exit festival goran trajkoski
    Mystique et mythique, le chanteur punk Goran Trajkoski nous donne le meilleur de lui
  • exit festival fever ray
    Fever Ray… un journaliste américain nous a décrit la chanteuse comme très… scandinave. En effet, il est difficile de mieux décrire son style expérimental, mais qui vaut largement le coup d’être écouté !
  • exit festival elderbrook
    Bonne ambiance pour accueillir Elderbrook
  • exit festival djordje miljenovic
    Il s’appelle Djordje Miljenovic, aussi connu sous le nom de Wikluh Sky, ou bien encore Vikler Skaj, il chante en solo, mais aussi dans le groupe Bad Copy. Il fait du rap, mais aussi du rock… Bref, Djordje est beaucoup de choses, mais il est surtout talentueux !
  • exit festival djordje miljenovic 2
    Il s’appelle Djordje Miljenovic, aussi connu sous le nom de Wikluh Sky, ou bien encore Vikler Skaj, il chante en solo, mais aussi dans le groupe Bad Copy. Il fait du rap, mais aussi du rock… Bref, Djordje est beaucoup de choses, mais il est surtout talentueux !
  • exit festival deadly hunta
    Passons rapidement à la scène reggae, avec Deadly Hunta qui demande à son public qui fume de l’herbe – à peu près tout le monde répond oui à la question
  • exit festival marko nastic
    Marko Nastic, une étoile montante de l’électro Serbe. Il a chaque année sa place de choix à Exit, et comme chaque année, il assure
  • exit festival danseuses marko nastic
    Sur la Dance Arena, en compagnie de danseuses et des sons de Marko Nastic, une étoile montante de l’électro Serbe
  • exit festival carl craig
    Carl Craig face à un public conquis sur la Dance Arena

Quatre jours dans un festival

Un festival, ce sont aussi des festivaliers, surtout quand on en enregistre près de 200 000 en quatre jours. C’est un plaisir de les photographier, ainsi que d’immortaliser les dessous d’un festival à l’organisation presque sans failles.

  • exit festival forteresse petrovaradin 1
    La forteresse de Petrovaradin arbore les couleurs du Festival : pas de doute, Exit a bien commencé !
  • exit festival dance arena
    La Dace Arena brille de mille feux. Chaque année, cette scène est une référence en matière de design
  • exit festival concert scene principale boue
    Dans la boue, en attendant le prochain artiste. Malgré un été particulièrement pluvieux, le festival aura été épargné, bien que le sol boueux se soit transformé en pataugeoire pour le public en certains endroits (ce qui n’est pas forcément plus mal que les nuages de poussière de l’année dernière)
  • exit festival entree info foule
    La foule devant le comptoir d’accueil du festival. Malgré l’affluence, on se bouscule assez rarement dans le festival grâce à une bonne gestion de l’espace
  • exit festival chien errant
    Un chien errant se repose après avoir profité de la nourriture des festivaliers. Plus d’une dizaine de ces chiens auront été dénombrés dans le festival, sans incident particulier
  • exit festival chat errant
    Ce chat semble se poser la même question que nous : que fait un chat errant en plein milieu du festival
  • exit festival marchand saucisses 1 e1532358962711
    En attendant les clients, dans un stand à saucisses
  • exit festival rostilj
    un stand à Roštilj (la grillade balkanique), de la viande, encore, toujours, encore plus
  • exit festival karaoke
    On ne connaîtra jamais l’identité de ces deux artistes, et pour cause, il s’agit d’une scène de karaoké, une nouveauté de cette année. Les deux compères valent-ils le coup d’être découverts… au vu de leur performance, ça reste à confirmer !
  • exit festival silent disco
    Affluence au silent disco
  • exit festival concert public serbe
    un public compact attend Burak Yeter. Des serbes, essentiellement, mais des tas d’autres nationalités, jusqu’à l’Iran
  • exit festival public jeube
    un public parfois très jeune attend Martin Garrix
  • exit festival public concert techno queen
    Dans la Dance Arena
  • exit festival public smartphone
    En attendant David Guetta
  • exit festival smartphones
    DJ Duffey demande au public d’allumer les lumières de smartphones pour accueillir French Montana, l’effet recherché est atteint
  • exit festival touristes japonais
    La joie d’être à Exit
  • exit festival liberland e1532359011659
    Des supporters du Liberland de passage
  • exit festival danseuses
    Les danseuses de Marko Nastić sous les flashs des photographes qui attendent de pouvoir rentrer sur scène
  • exit festival tunnel forteresse petrovaradin
    Ambiance, jusque dans les souterrains de la forteresse
  • exit festival ivre
    Une fin de festival difficile pour certains

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juillet 16, 2017 by Jerome Cid

Ça y est, après 5 jours de folie, des dizaines et des dizaines de concerts et des centaines de millers de personnes foulant la forteresse, l’édition 2017 du festival Exit est finie ! Il est l’heure pour nous désormais de faire le bilan. 

Lundi matin : les derniers festivaliers quittent le site de la forteresse de Petrovaradin, les ouvriers s’attelleront bientôt à démanteler les installations gargantuesque du festival. D’ici 24h maximum, la ville de Novi Sad retrouvera son calme habituel.

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Les festivaliers se préparent à quitter le festival alors que l’aube arrive

La situation ces derniers jours était en effet surréaliste, tant le festival amène du monde dans cette ville de 340000 habitants, banlieue comprise.

Comme prévu, la session 2017 aura été celle d’un record : au total, ce sont 215000 visiteurs, d’après les organisateurs, qui se seront rendus au festival, avec des pointes à plus de 50000 personnes par nuit pour vendredi et samedi. Le festival a donc une fois de plus confirmé son statut de poids lourd des festivals, non seulement d’Europe orientale, mais aussi du continent.

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Train Novi Sad – Belgrade du dimanche matin : il est 6h, tous les festivaliers dorment

Vu de l’intérieur, est-ce qu’Exit mérite un tel succès ?

D’un pur point de vue organisationnel, la réponse est oui, sans aucun doute. En matière de programme, la performance est impressionnante : le festival est capable de rassembler des géants de l’industrie musicale mondiale, comme Jason Derulo et Alan Walker, tout en donnant sa place à des groupes et DJ’s de taille locale. Au niveau des styles musicaux représentés, la variété est tout aussi impressionnante : il est possible de passer, dans l’espace d’une nuit, d’un concert de musique traditionnelle du nord de la Serbie, avec des chanteurs comme Zvonko Bogdan, au top des tendances électro avec Kungs. Au final, il est difficile de trouver un panel aussi vaste ailleurs.

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Kungs, Exit Festival

D’un point de vue matériel, là non plus, rien à redire. Le festival est bien conçu : l’acoustique reste dans quasiment tous les cas assez bonne alors que les scènes sont parfois proches de seulement quelques dizaines de mètres. De plus, circuler entre les différentes parties du festival reste toujours possible même lors des plus fortes affluences : le parcours des festivaliers a été planifié et calculé, ce qui évite de trop gros bouchons à l’exception de la zone de la Dance Arena (dédié à l’electro). Au niveau pratique, enfin, la conception est satisfaisante : des points d’eau sont dispersés à travers le festival, les toilettes aussi, et les stands de nourriture et de boissons sont nombreux, pratiquant des prix raisonnables, y compris pour la Serbie (à titre d’exemple, compter 2,20 euros environ pour une bière).

Bref, le festival mérite-t’il sa réputation ? Oui, assurément, même s’il risque désormais de passer en surpoids.

Le géant va-t-il se transformer en ogre ?

Une impression de gigantisme incontrôlé se dégage du festival : la programmation est vaste, jusqu’à en devenir frustrante. Entre tous les groupes, il est désormais impératif de devoir faire des choix, tant les horaires de passages des artistes se chevauchent, ce qui donne le sentiment constant de rater une partie du festival. De plus, la présence de géants de l’industrie musicale mondiale vient occulter parfois la présence de petits groupes, qui ont parfois littéralement du mal à se faire entendre, relégués sur les plus petites scènes.

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Festivaliers portant des masques anti-poussière. Les dizaines de milliers de personnes marchant sur la forteresse soulèvent une quantité de poussière telle que certains sont contraints de s’en protéger

Le nombre de participants, lui aussi, est en train d’atteindre une limite critique : tôt ou tard, les capacités maximales de la forteresse seront dépassées, que ce soit au niveau de l’espace disponible, ou au niveau de la contrainte que 215000 représente sur des fondations vieilles de plus de 300 ans.

La ville de Novi Sad a d’ores et déjà, par ailleurs, atteint ses limites en matière d’hébergement : ceux-ci sont pleins à plus de 97% à en croire les données de Airbnb et Booking.com durant le week-end du festival, à des prix totalement prohibitifs. Ils se retrouvent ainsi multipliés par 3 ou 4 au cours d’Exit par rapport au reste de l’année, le tout parsemé de pratiques douteuses de la part d’une partie des hébergeurs. L’auteur de l’article en a été par exemple victime pour sa dernière nuit sur place.

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Canettes et verres de bière laissés aux abords de la forteresse, qui se transforment en poubelle géante lors de la fin du festival

Enfin, pour rester sur l’aspect financier, la question du prix du billet va aussi de plus en plus se poser. Les tarifs sont de plus en plus élevés : il fallait ainsi, par exemple, compter plus de 120 euros pour un passe 4 jours pour le festival, au tarif préférentiel réservé aux ressortissants serbes. Dans un pays ou le salaire moyen est inférieur à 400 euros, la pilule reste difficile à avaler. Au vu de ce qui est proposé dans le festival, on en a clairement pour son argent. Le souci, c’est qu’Exit, à s’étendre autant, risque de proposer, au final, beaucoup plus que ce qu’un festivalier pourra et voudra voir en quelques nuits.

Pour résumer : profitez du festival, il mérite de faire le trajet vers Novi Sad, et de découvrir son ambiance tant qu’il en est encore temps ! C’est par ailleurs une très bonne occasion de découvrir la région, qui a bien d’autres ressources à proposer !

Et à nos confrères des médias français : qu’attendez-vous pour faire la couverture d’Exit ? En effet, d’après le service presse d’Exit, Hajde, avec l’agence SIPA, étaient les deux seuls français présents. Il a pourtant de quoi intéresser l’audience…

Photos : J.Cid

Classé sous :Serbie, Musique Balisé avec :#musique, 2017, bilan, faut il aller a exit, festival exit, Novi Sad, participer, Serbie

juillet 5, 2017 by Jerome Cid

Cette année, la rédaction de Hajde couvrira pour vous le festival Exit, à Novi Sad, l’occasion de revenir sur l’histoire d’un évènement devenu, en moins de 20 ans, une référence musicale estivale.

Weekend dernier : les ouvriers s’affairent sur la forteresse de Petrovaradin pour assembler les scènes et les stands. Tout doit être prêt dans quelques jours pour accueillir l’édition 2017 du festival Exit. Comme chaque année désormais, la ville de Novi Sad s’attend à accueillir plusieurs dizaines de milliers de personnes pour les concerts du festival qui verront se produire une cinquantaine de groupes, DJ’s et chanteurs, avec des guest stars comme Alan Walker ou Liam Gallagher.

À l’échelle de Novi Sad, il s’agit d’un évènement considérable, probablement le seul moment de l’année où les capacités d’hébergement de cette ville de 350 000 habitants sont au maximum.

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La forteresse de Petrovaradin, prête à accueillir le festival.

Rien ne prédisposait cependant le festival à devenir ce rendez-vous incontournable de la musique, rassemblant des pointures sur un panel éclectique, de David Guetta à Manu Chao, en passant par Stromae, Motorhead, et bien d’autres.

La première édition du festival, en effet, avait un but essentiellement politique. Nous sommes alors en 2000, et l’opposition à Milošević se prépare à des élections présidentielles en septembre, avec pour but de gagner le pouvoir. Rassemblant quelques dizaines de groupes locaux, le festival est vu comme une plateforme d’expression politique anti Milošević, ce qui explique jusqu’au nom du festival, qui n’est qu’une contraction d’un slogan utilisé par ses organisateurs, Exit out of ten years of Madness (sortie de 10 ans de folie).

Milošević évincé du pouvoir, le festival commença alors à prendre son envol, soutenu par la nouvelle administration serbe, et ce malgré des affaires récurrentes de mauvaise gestion financière et de détournements de fonds. Le festival entama alors un tournant plus commercial, notamment en concluant des partenariats de sponsoring de plus en plus importants. Ce virage eut pour conséquence de modérer l’aspect politique initial, mais permit, dans le même temps, d’en booster sa notoriété en finançant la venue de stars de plus en plus importantes. La programmation, d’ailleurs, finit par faire parler d’elle, et donna la possibilité au festival d’être couvert par des médias de plus en plus importants, suite par exemple à la couverture qu’en fit la BBC en 2005 qui marqua l’entrée du festival dans la cour des grands évènements européens. Un géant était né, celui que nous connaissons désormais.

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Banderoles faisant la promotion d’Exit dans le centre ville de Novi Sad

Au niveau de la structure légale et commerciale, les dernières années ont vu une complexification du fonctionnement du festival. Alors que la communication du festival met en avant la fondation Exit, une ONG qui promeut les initiatives en faveur de la culture, et de l’implication de la jeunesse dans la société civile, le festival est relié, d’après une enquête de 2014, à 7 entités légales. Au-delà de l’aspect philanthrope, cette structuration a permis le développement de la “marque” Exit à travers les Balkans, avec la création d’autres festival sous le même nom, d’abord à Budva, au Monténégro, puis, depuis cette année, à Umag, en Croatie.

Mais au fait, à quoi ressemble le festival, vu de l’intérieur ? Pour le savoir, attendons encore quelques jours, afin de le découvrir ensemble !

Crédits photo: J.Cid

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juillet 4, 2017 by Jerome Cid

À quelques jours du début du festival Exit, les préparatifs vont bon train sur la forteresse de Petrovaradin, qui accueillera les premiers concerts dès mercredi soir. Nous nous sommes rendus sur place samedi pour vous. 

Au niveau communication, cela fait longtemps que le festival a commencé : les ventes de billets ont commencé dès la fin 2016, et elle se sont accompagnées d’une stratégie publicitaire de plus en plus forte. Les affiches ont fleuri à travers le pays, les sponsors ont associé le logo Exit à leurs marques, et Novi Sad s’est parée du rouge et blanc du festival.

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Il faut dire que le festival et Novi Sad en général jouent gros. Le festival accueille chaque année environ 200000 personnes. Pour une ville de 340000 habitants, banlieue comprise, l’enjeu est énorme : il s’agit du seul évènement de taille européenne dans la capitale de Voïvodine.

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Pas question de se rater donc. Les préparatifs techniques vont donc bon train dans la forteresse de Petrovaradin pour préparer les barrières, les stands, les scènes, etc.

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Techniquement, il s’agit d’un véritable challenge : trois scènes vont fonctionner simultanément, avec autant de groupes jouant en même temps. Faire en sorte que les festivaliers puissent passer facilement d’une ambiance à l’autre, tout en assurant une bonne acoustique, et en faisant en sorte que la forteresse, vieille de 300 ans, puisse accuser le coup relève de la gageure.

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L’organisation, ces dernières années, n’a quasiment jamais failli. Reste à voir si l’édition 2017 sera à la hauteur, vu que l’on s’attend à une affluence exceptionnelle.

Nous serons là, bien entendu, pour vous rendre compte de tout ceci dès jeudi !

Crédits photo : J.Cid

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juillet 2, 2017 by Jerome Cid

Commençons aujourd’hui la découverte du festival Exit par une visite de la ville qui l’héberge, Novi Sad. Située à moins de 60km de Belgrade, la seconde ville de Serbie offre une image totalement différente du pays, du fait de son histoire particulière. Découvrons-là ensemble !

Y’a-t-il une vie en dehors de Belgrade ? Lorsque l’on y vit, on a tendance à se poser la question. La capitale serbe a en effet une taille démesurée par rapport aux autres villes du pays. Sur les 7 100 000 habitants du pays, 1 659 000 vivent dans l’agglomération de la capitale. La seconde ville, Novi Sad, fait presque office de quartier comparée à Belgrade, avec ses 341 000 habitants.

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Dans le centre ville de Novi Sad

Novi Sad et la Serbie : deux histoires différentes

Novi Sad garde malgré cette différence de taille tout son intérêt, notamment historique et culturel. Lorsque l’on arrive de Belgrade, il est parfois difficile de croire que les deux villes sont dans le même pays, et pour cause : pendant très longtemps, elles ne l’ont pas été. Pendant plusieurs siècles, en effet, la région a été le théâtre de l’affrontement entre Empire Ottoman et Empire Austro-Hongrois. Entre 1521 et 1526, Constantinople s’empare d’une vaste région située grosso modo entre Belgrade et Budapest. Cette conquête va se poursuivre dans les années qui suivent, les Ottomans parvenant aux portes de Vienne en 1529, qu’ils n’arriveront cependant pas à conquérir. 

La défaite du siège de Vienne va marquer un tournant décisif dans le bras de fer entre la capitale autrichienne et Constantinople, qui va amorcer un très long recul du pouvoir de cette dernière en Europe (qui prendra fin avec la dissolution finale de l’empire Ottoman en 1919). Concernant nos deux villes serbes, les influences vont être très différentes : alors que la Sublime Porte perd la région de Novi Sad en 1687 au profit des Austro-Hongrois, il faudra attendre l’indépendance de la Serbie en 1878 pour que Belgrade ne soit plus sous la tutelle de Constantinople. Novi Sad, et tout le nord de la Serbie ne finiront par passer sous contrôle serbe qu’après la chute de l’empire Austro Hongrois et le traité du Trianon en 1919.

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La cathédrale Catholique de Novi Sad, l’église du Nom-de-Marie
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La cathédrale Orthodoxe de Saint Georges

Novi Sad, capitale de Voïvodine

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La mairie de Novi Sad : l’inscription « mairie » est indiquée dans quatre des langues officielles de Voïvodine : le serbe, le hongrois, le slovaque et l’ukrainien

200 ans d’histoire différente ont donc marqué le visage de la ville. Alors que l’on peut encore retrouver assez facilement de l’influence ottomane à Belgrade, que ce soit dans l’urbanisme ou dans certains monuments, Novi Sad, elle, a conservé une très forte identité Austro-Hongroise, au niveau de l’architecture par exemple, très fortement inspirée du baroque viennois, ou même au niveau de la composition sociologique.

Novi Sad est en effet la capitale de la province de Voïvodine, la région contrôlée par les Austro-Hongrois jusqu’en 1919, qui a la particularité d’être beaucoup plus hétérogène au niveau des communautés que le reste de la Serbie. Bien que Novi Sad et la Voïvodine soient à forte majorité peuplées de Serbes, 34% de la population de la région appartient à une autre communauté. Les Hongrois sont ainsi la seconde nationalité de la province, avec 13% des habitants, auxquelles s’ajoutent une mosaïque de communautés, comme les Slovaques, les Croates, les Roms, les Roumains, les Monténégrins, les Ukrainiens, les Allemands, etc.

Loin d’être anecdotique, cette hétérogénéité constitue le fer de lance de l’identité de Voïvodine, qui lui permet de bénéficier d’un statut autonome en Serbie, et ce depuis la fondation de la Yougoslavie communiste. La plupart des minorités de la région bénéficie donc d’un statut protégé, accordant au niveau local certains droit au bilinguisme, et la province, elle, jouit d’une certaine autonomie sur une bonne partie des questions administratives : la culture, l’éducation, la protection sociale, l’écologie, l’agriculture et l’économie de manière plus générale.

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Monument dédié aux victimes de la Shoah, la forteresse de Petrovaradin en arrière-plan

Pourquoi visiter Novi Sad ?

Visiter Novi Sad revient donc à visiter une Serbie différente. Moins chaotique, mais aussi moins balkanique dans son atmosphère. Elle mérite toutefois que l’on s’y arrête, tant l’ambiance y est agréable, avec ses vastes rues piétonnes au centre desquelles se dresse la cathédrale catholique. Eloignez-vous du centre ville, et vous découvrirez, sur les bords du Danube, la forteresse de Petrovaradin, l’un des symboles de la victoire Austro-Hongroise contre les ottomans.

L’aspect gastronomique n’est pas, non plus, à oublier. La Voïvodine est en effet la région la plus fertile de Serbie, il s’agit donc de la meilleure occasion pour déguster le meilleur de la nourriture serbe, parfois assaisonnée à la sauce hongroise. L’alcool, lui aussi, est à l’honneur : la production locale de fruits permet ainsi de bénéficier d’un choix important d’eaux de vie de fruits (la rakija), disponibles sur les marchés de la ville à des prix défiant toute concurrence (moins de 5 euros le litre), et la proximité des vignobles de Sremski Karlovci donne la chance de goûter l’un des meilleurs vins du pays.

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Pêcheurs sur le Danube, à Novi Sad

Quelques informations pratiques

Comment se rendre à Novi Sad ?

La ville ne disposant pas d’aéroport, il sera nécessaire de prendre le train ou le bus depuis Belgrade. Compter environ 1h30-1h45. Le train est légèrement plus rapide et coûte près de deux fois moins cher que le bus, mais la fréquence est beaucoup moins importante.

Les horaires de train

Les horaires de bus  (disponibles en serbe uniquement)

Combien de temps rester ?

Pour visiter la ville : une journée suffit. Pour découvrir la ville et ses alentours tranquillement : entre 2 et 4 jours, les soirées étant particulièrement agréables

Que visiter ?

Le centre ville et son réseau de rues piétonnes

L’église catholique du Nom-de-Marie de Novi Sad

La forteresse de Petrovaradin

Les marchés : Futoška Pijaca et Riblja Pijaca

Les bords du Danube

Sremski Karlovci

Crédits photo : J. Cid

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