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septembre 5, 2017 by Jerome Cid

Bienvenue dans Hajdecouverte, notre nouvelle rubrique dédiée à la visite en image des villes les plus méconnues d’Europe centrale et Orientale. Pour notre premier numéro, nous partons à la découverte de Szeged, dans le sud-est de la Hongrie.

Bienvenue à Szeged ! Bordée de deux rivières, à la confluence du Maros et de la Tisza, la ville est aussi à la croisée des cultures, à quelques kilomètres à peine de la Roumanie et de la Serbie, ce qui a fortement influencé son histoire.

Du carrefour commercial au centre culturel

À partir du Moyen-Âge, la ville se développe progressivement, jusqu’au point de devenir une capitale commerciale régionale, Le sel, extrait en forte quantité dans les environs, lui confère une richesse considérable qui contribue à son développement, au point de devenir l’une des plus grandes villes du sud de l’empire d’Autriche Hongrie

Il reste cependant peu de cette première cité, qui est quasiment détruite en 1879 par des crues de la Tisza particulièrement violentes. Elle est alors reconstruite dans le style Austro-Hongrois qu’elle a encore aujourd’hui, qui se retrouve notamment dans son plan de rues très rigoureux, composé de cercles concentriques.

Cette reconstruction permet aussi d’investir massivement dans la culture et l’éducation. Quelques décennies plus tard, cette dynamique se confirme avec la fin de la première guerre mondiale et le traité du Trianon, qui fait perdre à la Hongrie de nombreux territoires dans ce qui était son sud.

szeged universite dugonics
Le siège de l’université, sur la place Dugonics

Les institutions culturelles et universitaires hongroises qui se situaient sur ces territoires (en Serbie et Roumanie notamment) sont par conséquent contraintes de déménager. Szeged, qui est désormais la ville magyare la plus méridionale, les accueille donc. Forte de nouvelles universités, la ville est depuis lors considérée comme la capitale culturelle du pays.

La ville est depuis lors considérée comme la capitale culturelle du pays.

Où aller à Szeged ?

Piétonnisé, et rénové grâce aux fonds européens, le centre ville vaut la peine de s’y attarder. De la place Dugonics, sur laquelle trône le siège de l’université de Szeged, jusqu’aux rives de la Tisza, vous pourrez y découvrir l’un des plus beaux exemples d’architecture Austro-Hongroise du XIXè siècle.

szeged centre ville pieton nuit hongrie
Le centre ville de Szeged, un soir d’été
szeged belvarosi pont hongrie
Le pont Belvarosi, qui lie les deux rives de la ville

En poursuivant votre marche, n’hésitez pas à traverser le fleuve Tisza sur le pont Belvarosi, pour vous retrouver sur la rive gauche de la ville, Ujszeged (le nouveau Szeged). Cette partie de la ville, bien moins urbanisée, a été aménagée en parcs et zones de loisirs. Une bonne idée pour se reposer suite à une longue journée de marche.

Quels sont les principaux monuments ?

Ne manquez pas l’église Votive (catholique), aussi connue sous le nom de Notre Dame des Hongrois (Magyarok Nagyasszonya dóm). Avec ses tours de 91m de haut, surplombant une ville totalement plate, vous ne pourrez de toutes façons pas la rater ! Construite entre 1913 et 1930, il s’agit là de l’un des plus beaux exemples d’architecture religieuse en Europe centrale au XXème siècle.

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L’église Votive
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Difficile de ne pas voir l’église Votive lorsqu’on est dans le centre ville !

Bien qu’étant désormais hongroise à 95%, la ville conserve toujours un héritage des peuples voisins, en témoigne l’église orthodoxe serbe St Nicolas. Située à quelques mètres de l’église Votive, vous pourrez y découvrir le luxe chargé typique de l’orthodoxie, conjugué à une architecture extérieure inspirée des canons d’Europe centrale.

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Deux clochers côte à côte : l’église votive catholique (à gauche), et l’église orthodoxe serbe (à droite)

Des nombreux musées de la ville, le plus important est sans conteste le musée Mora Ferenc, qui aborde de manière très large l’histoire et les traditions de la ville, les thématiques allant de l’archéologie jusqu’à la culture du paprika.

szeged mora ferenc musee
Le musée Mora Ferenc

Szeged est aussi une ville réputée pour ses festivals, que ce soit pour les alcools et la gastronomie, mais aussi et surtout pour le théâtre. La place principale de la ville, située au pieds de la cathédrale, est en effet transformée chaque année en gigantesque scène, les pièces se succédant pendant quasiment un mois et demi.

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Un concert de musique classique dans le centre ville

Comment aller à Szeged ?

Szeged ne disposant pas d’aéroport commercial, il faudra prendre le bus ou le train pour s’y rendre. De Budapest, compter environ 2h20 en train (un train toutes les heures). De la Serbie, quelques bus relient quotidiennement la ville à Subotica (la principale cité du nord de la Serbie).

Classé sous :Hongrie, Lifestyle Balisé avec :Découverte, decouvrir, europe centrale, hajdecouverte, hongrie, photo, szeged, Tourisme, visite, visiter, visiter szeged

avril 27, 2017 by Jerome Cid

C’est officiel, Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont les deux candidats qualifiés pour le second tour des élections présidentielles en France, avec respectivement 23,75% et 21,53% des suffrages. Pour la première fois, ni le Parti Socialiste, ni le parti des Républicains, les deux partis traditionnels français, n’ont passé l’épreuve du premier tour. « Résultat historique », « nouvelle preuve de la montée du populisme en Europe », « démonstration du ras-le-bol quant aux termes ‘gauche’ et ‘droite’ »… En France, les commentaires et les analyses de cette première étape de l’élection ne manquent pas. Mais qu’en disent nos pays d’Europe orientale, du Nord et des Balkans ? Faisons ensemble un tour des différentes réactions.

Lituanie

« Le futur de l’Europe dépend de l’élection présidentielle en France »

Pour Linas Linkevicius, le Ministre des Affaires Etrangères lituanien, une Europe forte et consolidée est ce dont la Lituanie a besoin, et tout va dépendre du choix que feront les français le 7 mai prochain. « Nous félicitons les finalistes et leur souhaitons bonne chance, en espérant que le peuple français fasse le bon choix, d’autant plus qu’ils ne font pas qu’élire un Président pour la France mais aussi un chef d’Etat essentiel pour toute l’Europe », a-t-il déclaré au lendemain du premier tour.

Linkevicius fait le lien entre les présidentielles françaises et les élections parlementaires de mars dernier aux Pays-Bas, rappelant que, pour lui, « ce n’est pas une grande victoire, au contraire, cela devrait nous calmer, on devrait y penser ».

Pour la Présidente lituanienne, Dalia Grybauskaitė, le résultat de cette élection importe peu. En effet, au contraire de Linas Linkevicius qui est plutôt inquiet, celle-ci a déclaré continuer a travailler conjointement avec la France, peu importe le candidat qui sera élu.

Charlyne Thiery

Roumanie

Etonnement et soulagement après la qualification de l’ « ovni » Macron

La campagne française et ses rebondissements ont été très suivis en Roumanie, et les résultats abondamment commentés. La presse roumaine a beaucoup insisté sur le contexte délétère dans lequel elle s’est déroulée, entre affaires judiciaires et menace terroriste, et sur l’eurosceptiscisme et le populisme supposés de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

Les débats sur la place de la France en Europe et sur l’immigration qui ont monopolisé la campagne ont été observés avec inquiétude dans ce pays très europhile qui voit émigrer une importante partie de sa population vers l’Europe occidentale.

Le passage au second tour de Marine le Pen et d’Emmanuel Macron est qualifiée par les médias roumains de « duel des antisystèmes », et la probable victoire d’Emmanuel Macron les rassure : ils rappellent ainsi qu’il était le seul candidat principal à défendre sans ambiguité le projet européen. Il est souvent qualifié d’ « ovni politique », tant son jeune âge, son manque d’expérience politique et son projet « ni de droite ni de gauche » paraissent ici incongrus.

Par ailleurs, un intérêt particulier est accordé à la défaite de François Fillon. Un journaliste de la chaîne d’informations Digi24 fait ainsi une comparaison entre le candidat des Républicains et le chef du PSD (parti social démocrate) Liviu Dragnea : il souligne que tous deux se sont obstinés à atteindre le pouvoir malgré leurs déboires judiciaires et l’opposition de l’opinion publique, et que tous deux ont échoué. Selon lui, l’élection présidentielle française est une leçon que la Roumanie doit retenir ; alors que François Fillon est définitivement éliminé de la vie politique, ses alter ego roumains tiennent les rênes du pouvoir par manque de garde-fous judiciaires et politiques.

Ninnog Louis

Serbie

L’intégration européenne et la « perversion »

Une fois passée la surprise de ne pas voir les deux partis traditionnels accéder au second tour, les analystes se sont centrés sur la question de l’Europe, qui est probablement l’un des points centraux des débats et clivages politiques en Serbie. La plupart ont donc souligné le fossé qui existe entre les deux visions du futur de l’UE et de la place que doit y occuper la France. « Le choc de deux visions de l’Europe » titre ainsi Politika, qui présente les principaux points des deux programmes sur la question. D’autres journaux, par exemple le quotidien Danas, vont plus loin dans l’analyse, en se montrant pessimistes quant à l’avenir de l’Union : si Macron a de fortes chances de gagner le scrutin, le projet européen pourrait malgré tout être mis en danger par le mécontentement croissant de l’opinion publique concernée. Cette analyse est d’ailleurs en partie reprise par l’hebdomadaire Nedeljnik pour expliquer la montée du FN dans son article titré « Comment comprendre le phénomène Marine le Pen » : l’arrivée de l’extrême droite au second tour, commente le journal, provient en partie de l’échec de Bruxelles de protéger ses populations, du fait de politiques néolibérales.

Les tabloïds, eux, se sont intéressés à la situation d’un angle tout à fait différent, en s’intéressant à Brigitte Trogneux. Blic consacre ainsi un article entier à la différence d’âge entre le candidat et sa conjointe alors que Kurir établit des liens entre le fait que Brigitte et Emmanuel se sont rencontrés à Amiens et la visite surprise de Marine le Pen dans la ville. Enfin, le titre le plus incongru, et probablement le plus choquant, provient d’Informer, le journal le plus vendu en Serbie, connu pour sa ligne éditoriale pro-russe. Il s’attarde sur le couple Macron, qualifiant Brigitte Trogneux de « grand mère », prêtant à Emmanuel des relations homosexuelles, tout en parlant de la situation comme d’une « perversion ». Il est à noter que le journal est familier de ce genre d’attaques, et qu’il a violé le code d’éthique journalistique en moyenne 120 fois par mois en 2016, selon l’association serbe des journalistes indépendants…

informer serbie macron 2017
« Perversion, le futur président français : un gay marié à une mamie ?! » titre le tabloïd Serbe pro-russe Informer le 25 avril 2017

Jérôme Cid

Turquie

Le « centriste pro-européen » Macron contre la « leader anti-immigration » Le Pen

Voilà comment le Hürriyet Daily News définit le résultat du premier tour des élections présidentielles françaises. Pour TRT, média turc, la campagne pour le deuxième tour « a commencé dès lundi entre la dirigeante d’extrême droite anti-Europe et anti-mondialisation et l’ancien ministre de l’Economie pro-européen, novice en politique, jamais élu, sans parti ». « Macron, l’avocat de la liberté de circulation et du libre-échange » apparait dans les médias turcs comme un ovnis face à une Marine Le Pen dangereuse aux portes du pouvoir.


Ce résultat est, pour Hürriyet, un « choc pour les classes politiques traditionnelles ». « Ils [Macron et Le Pen] ont fait campagne comme des rebelles, transcendant la division gauche-droite ». Au coeur d’une France clairement divisée, le candidat d’En Marche ! apparait, depuis la Turquie, où la majorité des électeurs ont d’ailleurs voté pour lui (avec seulement 4% de voies données à la candidate du Front Nationale) comme le favoris. « Macron est clairement favoris pour devenir le plus jeune Président français » commente le Daily Sabah.

« L’élection française peut marquer un tournant décisif pour la France et l’Europe », rappelle Holger Schmieding de la banque Berenberg, cité par Hürriyet Daily News. Et au journal de rappeler que la présidente du FN suit les traces de son père, Jean-Marie, qui s’est lui aussi retrouvé au second tour des élections présidentielles en 2002. Quant aux autres candidats présents au premier tour, peu ou pas de mots à leur égard, si ce n’est quelques rappels quant aux scandales liés à François Fillon.

« Ce sera ‘les patriotes’ contre ‘les nationalistes’ » explique le Daily Sabah, qui continue en notant que premier tour a été vécu comme « une montagne russe » dans une France « déprimée » suite à une vague d’attentats, le dernier ayant eu lieu à quelques jours de l’élection.

Charlyne Thiery

Photo de couverture :

‘Affiches de campagne des deux finalistes de l’élection présidentielle française, Emmanuel Macron et Marine Le Pen‘ REUTERS / Eric Gaillard

Classé sous :Actus, General, Société Balisé avec :2017, balkans, Election Présidentielle, elections, elections presidentielles francaises, europe centrale, France, Lituanie, macron, presidentielles, presidentielles 2017, réactions, Roumanie, Serbie, Turquie

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