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février 3, 2022 by QuentinprodPhotos

Indissociable de la culture dalmate (Croatie), la Klapa est une tradition musicale séculaire inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 2012 en tant que « Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité ».

A l’origine chantée par les pêcheurs et paysans du littoral croate, la Klapa est traditionnellement un choeur d’hommes basé sur une grande harmonie vocale.

Ce choeur répond à une composition vocale très précise, dans laquelle le premier ténor est le seul et l’unique et donne le ton et le rythme, suivi par l’ensemble du groupe. Il est soutenu par un second ténor, un baryton et une basse, chacun allant souvent par paire.

La Klapa a su traverser les époques pour trouver de nouvelles inspirations.

Même si la Klapa dans sa plus pure tradition existe encore (le Festival des Klapa Dalmates d’Omis est à ce titre un rendez vous incontournable depuis 50 ans), de nouvelles formes sont apparues au fil du temps, comme l’apparition de choeurs de femmes.

Mais aussi des évolutions sur la manière de jouer de la klapa aujourd’hui : avant tout a cappella, la mandoline est devenue un instrument prisé pour accompagner la mélodie. Et aujourd’hui de véritables groupes accompagnent les choeurs, à l’image de Klapa Rispet, l’un des groupes de Klapa moderne les plus connus.

Originaire de Split, Klapa Rispet fait partie de cette nouvelle génération de chanteurs de klapa qui osent des compositions entre pop, variétés voire sonorités plus rock, mais qui conservent cette manière si caractéristique de chanter.

Certains artistes poussent leur exploration plus loin en mêlant par exemple le chant klapa avec la musique rock/métal, à l’image de Vice Versa et son album Kraken sorti en juin 2020.

La Klapa, comme les autres traditions musicales balkaniques, est une véritable mine d’or pour ces artistes qui s’en emparent et leur donne une touche de modernité pour éviter que ces cultures orales ancestrales ne tombent dans l’oubli.

janvier 24, 2022 by QuentinprodPhotos

Véritable marqueur identitaire en Bosnie, où elle est la plus ancrée aujourd’hui, la Sevdah est une tradition musicale héritée de l’occupation du territoire par les Ottomans mais qui a magnifiquement traversé le temps et les époques.

Lorsque les Ottomans (Turcs) envahissent les territoires suds slaves au 15ème siècle, ils apportent avec eux leurs traditions et leur mode de vie « à l’orientale ».

Dès lors les premiers chants orientalisants vont faire leur apparition et vont se mêler aux traditions orales déjà présentes dans la population locale. Si elle est traditionnellement ottomane, elle va aussi se nourrir au fil du temps de l’influence austro hongroise lorsque l’Empire prendra le contrôle de la région à la fin du 19ème siècle.

Accompagnée par un petit orchestre traditionnel (généralement saz, violon et accordéon), la Sevdah est une musique intimiste caractérisée par un tempo lent favorisant la mélancolie, une mélancolie que l’on retrouve dans le phrasé du chant.

L’émotion est très présente dans la Sevdah avec des textes qui font beaucoup référence aux peines de la vie. L’histoire des Balkans meurtrie par de nombreuses guerres – et ses drames humains qui en ont découlés – est un thème très présent dans les Sevdalinkas ancestrales mais aussi plus modernes comme celles composées aujourd’hui par la nouvelle générations d’artistes Sevdalinkas comme le sarajevien Damir Imamovic.

Comme toute musique traditionnelle, la transmission est essentielle pour perpétuer ces cultures qui sont avant tout orales.

De nombreux artistes se sont approprié des textes du répertoire pour leur donner un nouveau souffle et séduire de nouveaux publics. Chacun à leur manière ils assurent la transmission des traditions aux nouvelles générations.

Si le groupe Mostar Sevdah Reunion conserve une forme traditionnelle de très grande facture, leur compatriote Amira Medunjanin injecte dans ses musiques des notes de jazz et de musique classique qui subliment sa voix considérée comme la plus belle des Balkans, une voix qui l’a érigée au rang de véritable star.

Quant à Bozo Vreco, originaire de Sarajevo, il séduit des publics plus diversifiés avec des sonorités plus modernes tout en conservant l’essence même de la Sevdah originelle et est l’un des artistes les plus célèbres des Balkans.

Mais certains osent même aller plus loin, comme le guitariste virtuose de Tuzla Emir Hot et de son album « Sevdah métal » sorti en 2008, dans lequel il s’est entouré de grands noms de rock international (Mike Terrana, John West) pour nourrir des morceaux en anglais entre heavy métal et sonorités traditionnelles inspirées de la Sevdah.

La musique traditionnelle est donc loin d’avoir révélé tout son potentiel, et les nouvelles générations d’artistes débordent de créativité pour lui redonner ses lettres de noblesse auprès de nouveaux publics à travers des projets tournés vers l’avenir sans pour autant renier son passé.

Car c’est ça aussi, la transmission et l’appropriation du patrimoine culturel.

janvier 14, 2022 by QuentinprodPhotos

En plein cœur de la Valachie, à environ 200km de la capitale, le petit village d’Horezu s’est taillé une réputation mondiale de par son savoir faire ancestral en matière de céramiques. A tel point que son art traditionnel de la poterie est classé à l’Unesco depuis 2012 comme Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Partons à la découverte des céramiques d’Horezu !

Le savoir faire unique des artisans d’Horezu

C’est dans ces ateliers à l’architecture typique, que vous pouvez visiter le long de la Strada Olari (littéralement «rue des potiers »), que ces céramiques sont  fabriquées entièrement à la main grâce à un savoir faire traditionnel presque inchangé depuis des siècles.

Les hommes sont chargés de l’extraction de l’argile et de sa préparation. Elle est nettoyée, coupée, pétrie et malaxée à la main pour obtenir une pâte rouge prête à être modelée sur le tour du potier.

Une fois que l’objet a obtenu la forme désirée, les femmes entrent en scène pour l’aspect décoratif qui donne ce caractère unique à cet artisanat. 

Les motifs sont inspirés de la culture traditionnelle roumaine (comme le coq, symbole d’Horezu ; ou encore l’arbre de la vie) avec une palette de couleurs entre le rouge, le vert, le bleu, et ce qu’on appelle « l’ivoire d’Horezu », toutes fabriquées de manière naturelle. 

Pour peindre ces motifs qui demandent une concentration et une précision extrèmes, elles utilisent une corne de bœuf évidée prolongée avec la pointe d’une plume d’oie qui leur permet ainsi de dessiner avec précision. 

Un outil appellé ‘gaita’ permet enfin de faire les finitions des motifs, avant de laisser sécher quelques jours puis de passer l’objet à la cuisson dans un four à bois. 

Chaque atelier possède ses propres inspirations et son propre style, chaque pièce réalisée est donc unique. Un sceau est apposé derrière chaque poterie afin d’en connaître la provenance.

Choississez l’authenticité de Horezu

Mais attention aux arnaques made in China qui fleurissent sur des stands improvisés dans la rue à Horezu ou dans d’autres villes du pays !

Choississez des pièces realisées chez des artisans reconnus comme Costel Popa ou Ceramica Pietraru (reconnaissable grâce à sa devanture originale). Vous pourrez ainsi acheter de véritables céramiques faites sur place, et même découvrir leur fabrication. Les nombreux artisans du village vous ouvrent leurs portes et sont heureux de pouvoir vous faire découvrir leur métier, voire même de vous y initier !

La céramique d’Horezu est un savoir faire unique qui se transmet de génération en génération, ainsi qu’entre maîtres et apprentis dans les ateliers de ce village, qui vit essentiellement de cet artisanat grâce au tourisme et à l’export de ses poteries dans le monde entier.

Comment venir à Horezu ?

Horezu étant un petit village, il vous faudra une voiture pour l’atteindre. Comptez 3 heures depuis Bucarest, 4 depuis Brasov, un peu plus de 2 heures depuis Sibiu, et plus de 4 heures depuis Cluj Napoca. Le village en lui n’ayant pas grand intérêt en dehors des ateliers de céramiques, profitez du voyage pour visiter la région et ses nombreux sites touristiques.

HAJDE tips

Si Horezu est célèbre pour ses céramiques, la région abrite plusieurs monastères orthodoxes de premier ordre, comme celui d’Hurezi situé en marge du village d’Horezu et classé depuis 1993 au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Datant du 17ème siècle, il fut fondé par le Prince Brâncoveanu dans un style tout à fait nouveau et dont ce monastère en est le premier édifice : le style dit « Brancovan ». 

Si vous avez flashé sur ces céramiques artisanales et que n’avez pas l’occasion d’aller à Horezu, pas de panique ! Le charmant magasin «  My Romanian Store », situé tout près de l’Athénée Roumain à Bucarest, vous propose de belles réalisations en provenance directe d’Horezu et à des prix très abordables. Vous pouvez même vous faire livrer directement en France via leur site internet, pour une vingtaine d’euros.

janvier 7, 2022 by QuentinprodPhotos

Qui n’est jamais tombé sur un clip d’une chanteuse à la plastique parfaite déclamant ses textes sur une musique pop ou dance orientalisante ? Bienvenue dans l’univers obscure du Turbo Folk ! Véritable phénomène culturel des Balkans – et en particulier en Serbie – le fameux Turbo Folk renvoie néanmoins une image pas forcément très flatteuse à l’étranger…

Du Folk au Turbo Folk

La musique traditionnelle a fait naître après la Seconde Guerre Mondiale un nouveau genre musical, la musique populaire communément appelé Folk (ou Kafanska Musika, musique chantée dans les Kafanas yougoslaves). Peu à peu cette Folk encore très empreinte de sonorités traditionnelles va donner naissance à un style hybride porté par une nouvelle génération d’artistes dans les années 80.

Exit les instruments traditionnels et les textes forts comme la thématique guerrière et ses drames humains, place aux nouvelles technologies électroniques et à des thématiques davantage portées sur l’amour et la fête. Dans un contexte difficile de par les tensions ethniques et les guerres qui en ont découlé, les artistes ont inspiré une musique plus légère et plus moderne destinée à une jeunesse en quête de fête et de renouveau. 

Une musique influencée par la culture pop occidentale du moment, mais qui conserve néanmoins une touche balkanique très caractéristique pour se démarquer. Le Turbo folk est né. 

Ceca à l’apogée du Turko Folk

Initié par la bosniaque Lepa Brena à la fin des années 80, la popularité du turbo folk atteint son apogée dans les années 90 grâce à la chanteuse serbe Ceca dont le mariage ultra médiatisé avec le tristement célèbre criminel de guerre serbe Arkan en 1995 lui a permis d’asseoir son image partout dans les médias et fait d’elle une véritable star qui cumule aujourd’hui plus de 10 millions de disques vendus. C’est cette même année 1995 qu’elle publie le clip de « Nije Monotonija » dans lequel elle joue avec un jeune tigre…Certains détracteurs du turbo folk y voient alors un clin d’oeil de mauvais goût à son mari Arkan qui dirigeait alors une milice paramilitaire baptisée « Les Tigres d’Arkan »…

Mais malgré cela la jeunesse identifie très vite cette nouvelle forme musicale et ses nouveaux codes. Plus qu’une musique, le turbo folk devient une culture. Devant l’intérêt de la jeunesse, d’autres artistes emblématiques – comme Dara Budamara ou Dragana Mirkovic –  s’en sont très vite emparés pour imposer encore davantage le turbo folk dans la culture serbe d’après guerre. 

D’ailleurs aujourd’hui le label créé dans les années 90 par Lepa Brena, Grand Production, est devenu le plus gros producteur de turbo folk.

Le Turbo Folk d’aujourd’hui

Aujourd’hui le Turbo Folk s’est largement ouvert sur de nouvelles inspirations venues par exemple du rock ou de l’urban music. On découvre alors une vraie diversité d’artistes aux styles propres à chacun mais qui gardent toujours cet esprit typique du Turbo Folk. Citons par exemple Ana Nikolic, Seka Aleksic, Aca Lukas, Darko Lazic, Mile Kitic et tant d’autres dont les clips cumulent des dizaines de millions de vues…

Le Turbo Folk répondant originellement à des caractéristiques et à une époque définies, la frontière est aujourd’hui devenue mince avec les productions actuelles parfois davantage tournées vers la pop ou la variété tout en gardant des sonorités typiques des Balkans sans pour autant être qualifiées de Turbo Folk.

Une image écornée

L’avènement d’Internet dès les années 2000 a propulsé les artistes Turbo Folk dans une autre dimension, celle du clip 2.0 qui devient un canal de promotion de premier plan avec des productions de plus en plus travaillées. Mais le Turbo Folk souffre d’une image décriée – même en Serbie où elle a ses détracteurs – car elle renvoie, notamment par ses clips, à une musique trop commerciale et superficielle mettant en scène trop de sentimentalité, de vulgarité et de clichés sur les femmes, l’argent, le glamour, la fête ou le luxe extravagant voire même les armes. 

Malgré cette image en demi teinte, le Turbo Folk n’en est pas moins un élément majeur de l’identité culturelle balkanique et continue de peser extrêmement lourd dans l’industrie musicale de la région.

décembre 1, 2021 by QuentinprodPhotos

Un monument est devenu emblématique de la ville de Bucarest et de la Roumanie : le Palais du Parlement, considéré comme le plus grand bâtiment administratif du monde juste derrière le Pentagone de Washington, mais aussi le bâtiment administratif le plus lourd et le plus cher du monde.

Témoin du passé communiste d’un pays aux mains d’un pouvoir totalitaire voué au culte d’un seul homme, le gigantesque Palais du Parlement de Bucarest et sa typique architecture stalinienne est aujourd’hui au cœur du pouvoir démocratique roumain, et mérite le coup d’oeil aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Plan large sur le Palais du Parlement à Bucarest, Roumanie.
Plan large sur le Palais du Parlement à Bucarest, Roumanie.

Un monument au cœur du pouvoir communiste

Lorsque Nicolae Ceausescu arrive à la tête du pays en 1965, il va s’imposer peu à peu comme leader incontesté. Le Conductator, surnommé par lui même de « Génie des Carpates » ou encore « Danube de la pensée », exerce un véritable culte sur sa personnalité. Si bien qu’en 1984 il décide de faire ériger un bâtiment à sa hauteur pour y installer désormais son pouvoir et ses quartiers privatifs. Un projet comme jamais il n’en avait existé de tel : la Maison du Peuple, qui sera renommée ensuite Palais du Parlement (« Palatul Parlementului »),

Le gigantisme du palais roumain a nécessité la destruction de quartiers entiers, on parle de plus de 7000 maisons et une trentaine d’églises détruites, et l’expulsion de plus de 40 000 personnes, soit l’équivalent de la superficie de la ville de Venise détruite pour les besoins du chantier, qui comprenait aussi la construction de nombreux bâtiments adjacents (immeubles d’habitations pour les hauts fonctionnaires de l’Etat, par exemple).

Plusieurs dizaines de milliers d’ouvriers se relaient jour et nuit durant 7 ans pour construire un édifice de plus de 350 000 m² dont les chiffres impressionnent : une longueur de 270m, 245m de largeur, 86m de hauteur…Tout cela pour loger plus de 1000 pièces et plus 400 bureaux tous plus luxueux les uns que les autres, des escaliers monumentaux, des dizaines de salons d’apparat, etc. Plus de 40% du PIB annuel du pays était consacré à sa construction avec des matériaux « 100% roumains ».

Une démesure totale à la hauteur de la mégalomanie de Ceausescu. Ironie du sort, Ceausescu ne profitera jamais de son palais et ne le verra jamais terminé puisqu’il mourra exécuté en décembre 1989.

La renaissance du Palais du Parlement

Suite à la chute du régime, après l’exécution du couple dictatorial, le devenir du palais du parlement est remis en question. Il est décidé en 1994 d’y installer la Chambre des Députés, puis le Sénat dix ans plus tard et d’autres organes du pouvoir constitutionnel et législatif. Diverses institutions gouvernementales ainsi que des salles de spectacles, de conférences et des musées se trouvent également dans le palais, dont le Musée d’Art Moderne.

Mais aujourd’hui de par son immensité une vaste partie du bâtiment n’est pas utilisée, et pire encore, certaines parties sont déjà en rénovation alors que les travaux de construction sont encore inachevés dans certaines autres parties.

Construit avec une volonté de montrer la puissance du pouvoir communiste et totalitaire, il est finalement devenu aujourd’hui le symbole de la démocratie roumaine de par les institutions qu’il héberge depuis la chute du régime en 1989. Il est aussi devenu un lieu où se pressent de nombreuses personnalités politiques ou culturelles dans les différents événements et cérémonies organisées dans ses salons.

Saviez vous d’ailleurs que c’est depuis le balcon du Palais du Parlement, à Bucarest, que Michael Jackson a lancé son fameux « Je t’aime…Budapest ! » ?

Vue de profil sur l'un des plus grand bâtiment administratif du monde : le Palais du Parlement à Bucarest, Roumanie
Vue de profil sur l’un des plus grands bâtiments administratifs du monde : le Palais du Parlement à Bucarest, Roumanie.

Comment se rendre au Palais du Parlement ?

Le mieux est de s’y rendre en passant par l’immense Piata Unirii, trait d’union entre d’un côté le centre historique de Bucarest et de l’autre le quartier dit « communiste », puis emprunter le Bulevardul Unirii. Le Palais se trouve tout au bout, évidemment immanquable de par ses dimensions.

Quoi et comment visiter le Palais du Parlement ?

La réservation est obligatoire pour visiter le Palais. Bâtiment d’État oblige, une pièce d’identité valide y sera demandée.
Les visites – guidées uniquement et disponibles en plusieurs langues – ne permettent de ne découvrir qu’une infime partie du bâtiment mais dure tout de même deux bonnes heures. Différentes options de visite vous sont proposées, de la visite standard – mais déjà riche – jusqu’à la possibilité de visiter sa terrasse au 8ème étage ou encore ses sous sols.

L’aile Ouest du Palais abrite le Musée d’Art Moderne, visitable indépendamment du Palais.

Hajde Tips

Quelques curiosités s’offriront à ceux qui s’aventureront au travers de ces grands immeubles hérités de la période communiste. A deux pas de la place du Palais vous pourrez découvrir notamment, niché entre deux immeubles, le charmant petit monastère orthodoxe d’Antim dans le style typiquement roumain Brancovan, où l’on accède par un magnifique porche voûté. Et si comme nous vous tombez en plein office, le lieu en sera encore plus vivant avec les paroles sacrées diffusées en direct dans les hauts parleurs de ce petit jardin fleuri. Le monastère se trouve au niveau d’une petite place sur la Strada Antim Ivireaneru et Strada Justitiei.

Dans la même thématique, au niveau de la place Unirii, la colline du Dealul Mitropolitei vaut le détour. On y trouve le siège du Patriarcat Orthodoxe Roumain ainsi que la résidence du Patriarche. L’intérieur de la Cathédrale est à ne pas manquer.

mars 1, 2021 by Thibaut Boudaud

En vous rendant au Parc National du Mont Lovćen, le plus beau panaroma du pays, juste après la baie de Kotor, découvrez un lieu patrimonial exceptionnel, et surtout le coeur historique du Monténégro.

Comment visiter le Mont Lovćen ? Suivez notre guide du Monténégro pour ne rien louper de ce lieu exceptionnel !

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février 27, 2021 by Laura Coqueblin

Les bords de l’Adriatique et plus particulièrement de la Dalmatie sont de véritables paradis terrestres. La Croatie compte 698 îles disséminées le long de ses côtes. L’une d’entre elle fera forcément votre bonheur, entre Korcula, Brač, Vis ou encore Hvar.

Choisissez entre les plages idylliques, les circuits de randonnées magnifiques, ou encore les villages pittoresques, ou bien ne choisissez pas, et faites tout ça en même temps !

Découvrons 9 îles de Croatie qui ajoutent une touche de magie dans le splendide paysage côtier de la Croatie.

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février 16, 2021 by Adrienne Charmet

Pour atteindre le monastère de Rila, en Bulgarie, il faut quitter Sofia par le sud, rouler une centaine de kilomètres et bifurquer à gauche, un peu avant la ville de Blagoevgrad, sur une petite route. Après une quinzaine de kilomètres de lacets, la route bute sur un ensemble compact de hauts murs : c’est le monastère de Rila.

Austère vu de l’extérieur, posé au milieu des montagnes boisées du massif du Rila, il faut passer à pied la porte Est de l’enceinte, pour découvrir la beauté splendide du gardien, depuis le Xe siècle, de l’identité des traditions et de la culture de la Bulgarie.

Ivan Rilski et la fondation du monastère

Rila
Dans la grotte de Saint Jean de Rila – Adrienne Charmet

Le monastère de Saint-Jean de Rila a été fondé au Xe siècle. L’Histoire veut que Ivan Rilski (mort en 946) y ait installé une communautés d’ermites, après avoir lui-même passé des années comme ermite dans une grotte toute voisine, dans la montagne.

C’est d’ailleurs là que le premier monastère a été construit, avant de déménager au XIVe siècle à l’emplacement actuel. On peut encore, en marchant quelques kilomètres dans les bois, grimper au milieu de la montagne par un sentier sinueux en forêt, et se rendre dans la grotte de saint-Jean, passer dans l’interstice entre deux rochers et se plonger dans le noir de l’ermitage ancien où brûlent quelques cierges, tandis que les murs autour sont remplis de vœux écrits sur des morceaux de papier insérés entre les pierres.

La religion chrétienne a été introduite en Bulgarie au IXe siècle, lorsque le roi des Bulgares Boris Ier «le Baptiseur» se convertit au christianisme sous l’influence de ses voisins byzantins. Ivan Rilski fut donc un des premiers chefs de communauté monastique en Bulgarie. Le monastère a été développé par des jeunes moines qui sont venus s’installer autour de l’ermitage et ont progressivement construit des bâtiments.

Au XIVe siècle, lorsque le premier monastère est détruit, un nouvel emplacement est choisi, dans un site plus accessible et impressionnant : les gorges de la rivière Rilski. Construit comme une forteresse, enrichi pendant tout le Moyen-Âge de dons des différents seigneurs et rois bulgares, Rila est un symbole de résistance et d’identité culturelle et religieuse contre l’Empire ottoman, qui conquiert la Bulgarie à la fin du XIVe siècle.

Le monastère de Rila, un joyau architectural et culturel

Les bâtiments actuels du monastère datent pour la plupart du XIXe siècle. Le monastère ayant brûlé en 1833, il a été reconstruit selon le style de la Renaissance bulgare, mouvement culturel, politique et architectural ayant marqué le renouveau du sentiment national bulgare (contre les Ottomans) de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XIXe siècle.

Le monastère est construit sur un plan de quadrilatère, avec l’église en son milieu, dans un espace intérieur de 8800 mètres carrés. Autour, les bâtiments monastiques ont très peu d’ouverture sur l’extérieur, mais offrent sur la cour intérieure une multitude de fenêtres, de galeries couvertes et d’escaliers extérieurs. Le monastère surplombe la rivière Rilski.

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tour Hrelja – Mark Ahsmann (CC-BY-SA)

Le plus ancien monument du monastère, qui a survécu à l’incendie de 1833, est la tour Hrelja qui se dresse au milieu de la cour intérieure. Elle a été construite au XIVe siècle sous l’ordre d’Hrelja, aussi connu sous le nom de Stefan Dragovol, un seigneur de guerre d’origine serbe qui avait en possession les monts du Rila. La tour compte cinq étages et a été augmentée d’un vestibule au XIXe siècle. Sa vocation défensive est évidente, et il semble qu’elle ait pu servir de refuge aux moines lors des différents conflits de la fin du Moyen-Âge.

L’église a été construite par l’architecte Pavel Ioanov entre 1834 et 1837. Elle compte cinq dômes et deux chapelles adjacentes. Les murs extérieurs présentent des alternances de briques et de pierres blanches et noires, qui rappellent fortement l’influence mamelouk de l’Empire Ottoman. Les corridors extérieurs sont ornés de fresques religieuses. À l’intérieur de l’église, de nombreuses icônes et l’iconostase sont les œuvres des grands artistes de l’époque de la construction.

Les bâtiments conventuels du monastère sont construits avec une très grande unité de style, eux aussi dans une alternance de briques et de pierres blanches, avec des escaliers en bois qui mènent aux différents bâtiments. L’ensemble est d’une grande unité et d’une grande beauté, ce qui explique probablement, outre l’intérêt historique et symbolique du monastère, qu’il soit classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Rila, symbole et centre de l’identité bulgare

Le musée du monastère est une plongée dans l’histoire bulgare médiévale et moderne, avec notamment une série de manuscrits anciens et de matériel liturgique impressionnante.

La bibliothèque compte plus de 116 000 livres, dont des dizaines de manuscrits médiévaux, certains en glagolitique (bulgare ancien). Rila est un haut-lieu de la langue bulgare contemporaine : un des higoumènes (supérieurs) du monastère de Rilan au XIXe siècle, Neofit Rilski (1793-1881) est en effet considéré comme le père du bulgare moderne.

En 1835, il a publié la première grammaire bulgare moderne, et est également l’auteur de la première Bible en langue bulgare moderne (auparavant les Bibles étaient uniquement distribuées en slavon d’église, la langue liturgique ancienne du monde orthodoxe). Il a passé presque toute sa vie au monastère de Rila et y est enterré.

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Neofit Rilski – Archives nationales bulgares

Une autre figure, plus inattendue, est enterrée à Rila : James David Bourchier (1850-1920). Ce journaliste irlandais, correspondant du Times dans les Balkans, a servi d’intermédiaire lors des guerres balkaniques de 1912-1913. Grand amoureux de la Bulgarie (malgré ses dénonciations des exactions contre les bulgares musulmans), il a défendu ardemment la cause bulgare lors des différents traités avant la Première guerre mondiale. Lors de sa mort en 1920, son corps a été exposé à la cathédrale de Sofia puis, grâce à l’autorisation du roi Boris III, enterré selon sa volonté à Rila.

Dans la culture bulgare, le monastère de Rila est à la fois un lieu central de foi, un condensé de l’histoire nationale et le symbole de la richesse culturelle et religieuse orthodoxe bulgare, notamment face aux Ottomans. Le monastère tient donc une place essentielle dans l’histoire et les représentations nationales du pays. La chapelle construite sur l’unique base bulgare en Antarctique est d’ailleurs dédiée à Saint-Jean-de-Rila.

Rila Monastery Easter Night 04 Adrienne Charmet
Vigile pascale à Rila – Adrienne Charmet

Le monastère de Rila est aujourd’hui un des sites majeurs du tourisme en Bulgarie. Pourtant, on y est frappé par l’ambiance religieuse qui y règne, la population importante qui y vient pour les fêtes religieuses malgré l’isolement du lieu, et l’austère beauté de l’ensemble du site. La dizaine de moines qui vit encore au monastère entretient l’ambiance de piété sévère du lieu, et héberge les touristes ou pèlerins qui se satisfont du confort très spartiate du monastère.

janvier 6, 2021 by Christophe Hosebian

Chaque année, je reçois une kyrielle de messages me souhaitant « Joyeux Noël » le 25 décembre. Chaque année, je réponds poliment : « Merci mais je fête Noël le 6 janvier et non le 25 décembre. » Chaque année, on me demande, stupéfait la raison de ce « décalage ». La raison est simple : je viens de la communauté arménienne. Mais alors… pourquoi le Noël arménien est-il fêté le 6 janvier ?

[Lire plus…]

janvier 29, 2019 by Thibaut Boudaud

Kino Šiška est le centre des cultures urbaines de Ljubljana ! Matjaž Manček, Directeur Artistique de toute la partie musique pour Kino Šiška et pour le MENT Festival nous a fait découvrir en 2017, lors de mon expédition « Bridges to the Balkans » ce lieu devenu mythique en moins de 10 ans pour toute la scène musicale slovène et européenne…

L’un des plus grands cinémas de Yougoslavie dans les années 60 !

Kino Siska

Kino Šiška est un ancien cinéma, l’un des plus grands en Yougoslavie à l’époque, construit en 1961. Il s’agit d’un bel exemple d’architecture moderniste socialiste, préservée en tant que patrimoine architectural. Il était spécialisé dans les films d’action, tous les plus grands films de Bruce Lee, Arnold Schwarzenegger ou encore Sylvester Stallone ont été montrés ici. C’était aussi le point de rencontre de la jeunesse de Ljubljana. Puis, dans les années 90, les Cineplexx (compagnie autrichienne) ont envahi les centres des plus grandes villes d’Europe, entraînant la fermeture de salles indépendantes comme Kino Šiška.

Le renouveau dans les années 2000…

Après 10 ans de fermeture, la ville de Ljubljana a alors décidé de racheter le cinéma. La municipalité a mis quelques années avant de trouver l’idée de ce qu’elle allait en faire avec un budget restreint. Il a fallu attendre le bon moment politique, puis la décision a été prise par le maire en 2008, grâce aussi à un lobbying du secteur culturel d’en faire un lieu culturel. Le projet s’est alors lancé, et Kino Šiška a été inauguré en septembre 2009 dans sa nouvelle configuration : le centre des cultures urbaines de Ljubljana !

Kino Šiška est donc une institution de la ville, c’est une institution publique fondée et financée en grande partie par la ville. Des fonds européennes ont aussi été inclus dans le budget lors de la rénovation. Le lieu est en activité depuis août 2009.

Kino Šiška organise plus de 250 manifestations chaque année, qui sont visitées par environ 65 000 visiteurs.

L’institution elle-même se définit comme le centre de la créativité contemporaine et urbaine à Ljubljana et sur l’ensemble du territoire slovène. C’est le premier et unique projet de ce type dans la région, destiné aux concerts, au théâtre, à la danse et aux manifestations expérimentales.

Un lieu centré sur la musique, mais pas seulement…

Concernant la programmation, elle contient environ 70% de musique, avec des concerts de jazz, rock, pop, électro métal, punk, ou des pianistes classiques modernes, plutôt axés sur des artistes alternatifs de qualité. Le lieu devient aussi de plus en plus un point de rencontre et une plaque tournante pour les artistes visuels. Ainsi, outre la galerie située au premier étage, Kino Šiška a ouvert en 2016 un nouvel espace au centre de Ljubljana, dans l’ancien marché appelé DobraVaga.

Il s’agit cette fois d’un nouveau concept moderne de galerie d’art. La galerie présente principalement des œuvres de jeunes artistes de la région qui s’établissent, et leur permet de vendre leurs œuvres. Vous pouvez acheter des œuvres d’arts visuels les plus fraîches du monde entier, et c’est dans un endroit qui a également une histoire très spécifique. Effectivement, la galerie se trouve dans un bâtiment crée par l’architecte Jože Plečnik (Ljubljana, 23 janvier 1872 – Ljubljana, 7 janvier 1957), qui est celui qui a donné l’esprit urbanistique et architectural de la capitale slovène au siècle dernier.

Kino Šiška

Kino Šiška, un acteur culturel engagé au niveau européen…

Kino Šiška a été très actif dans les réseaux internationaux. Le lieu fait partie depuis quelques années de la plateforme Live Europe, qui est actuellement la plus grande plateforme de salles de concert en Europe avec 14 membres, dont « Ancienne Belgique » à Bruxelles, « A38 » à Budapest, « FZW » à Dortmund, « Village Underground » à Londres ou encore « L’Aéronef » à Lille.

L’objectif est d’être actif dans la promotion et d’offrir la possibilité aux artistes locaux, régionaux et européens de se produire pour avoir une exposition plus efficace envers le public et les médias. C’est aussi pour cela que Kino Šiška a lancé en 2015 la première édition du MENT Ljubljana. Il s’agit essentiellement d’un festival de showcase, urbain avec des conférences sur l’industrie musicale et les arts. C’est un projet très réussi, et probablement l’un des évènements les plus intéressants de ce type en Europe. Depuis, Kino Šiška s’implique de plus en plus dans les réseaux internationaux d’évènements musicaux, afin d’amplifier la circulation des artistes européens à travers l’Europe.

septembre 11, 2017 by AZA

Mosaïque paléochrétienne de Butrint – Butrint, merveille de sud-ouest de l’Albanie est le site archéologique le plus visité du pays et pour cause : outre son cadre naturel exceptionnel, le parc est un microcosme de l’histoire de la Méditerranée, couvrant les périodes hellénistique, romaine, byzantine, vénitienne et enfin ottomane.

Fouillé pour la première fois en 1928 par des équipes italiennes, il fut pendant un temps convoité par Khrouchtchev pour en faire une base militaire avant que la fin des relations URSS-albanaises ne contredise ses projets en 1961. Il fut classé au patrimoine de l’UNESCO en 1992 et zone RAMSAR en 2003.

Naissance de l’iconographie chrétienne

L’une des pièce maîtresse de la ville antique est la mosaïque paléochrétienne du baptistère. En effet, le Ve siècle ap. J-C. voit le développement du christianisme dans la région. C’est à cette période que Butrint devient centre épiscopal et se dote des institutions religieuses.

Le baptistère est un bâtiment lié au début du christianisme et à la volonté de l’église de baptiser en masse l’ensemble de la population encore païenne. De plan centré il est munit d’une cuve baptismale dans laquelle les futurs chrétiens (enfants et adultes) devaient s’immerger entièrement pour être baptisés. La coupole qui couvrait le monument ainsi que les fresques sur les murs ont disparu.

Cependant, la mosaïque au sol est, quant à elle, dans un très bon état de conversation. Quasiment complète, elle est composée de cercles qui représentent des motifs végétaux, animaux et géométriques (entrelacs). Si l’iconographie paléochrétienne utilise encore des images païennes, elles sont bien souvent chargées d’une symbolique chrétienne.

Ainsi les sept cercles de la mosaïques qui mènent à la cuve peuvent être interprétés comme les sept sacrements du christianisme (le baptême, l’eucharistie, la confirmation, la réconciliation, l’onction des malades, le mariage et l’ordination) qui mènent à Dieu. Les motifs végétaux et animaux représentent l’ensemble de la création divine mais peuvent être lus séparément.

Le lierre est le symbole de la vie éternelle alors que chaque médaillon animal est une métaphore. On retrouve souvent le poisson comme la figuration paléochrétienne du Christ car l’acronyme ichthus formé par les initiales des mots en grec ancien « Jesus Christ, fils du Sauveur » signifie le poisson en grec ancien. Le lièvre qui mange une grappe raisin évoque l’eucharistie.

Enfin sur le chemin pour aller à la cuve se démarquent deux scènes. La première, deux paons qui mangent des grappes de raisin sortant d’une coupe évoque l’eucharistie. Les paons, longtemps considérés à la chair imputrescible, symbolisent la vie éternelle.

mosaïque paléochrétienne de Butrint
Mosaïque Paléochretienne de Butrint

La seconde, deux cerfs qui boivent dans une source divine, est la représentation du Psaume 41 de Saint-Augustin qui débute par « Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi mon Dieu (…) », symbole du baptême. Deux des Sacrements majeurs de l’initiation au christianisme figurent donc sur la mosaïque. Enfin, les entrelacs sont la représentation de la vie éternelle et de l’infini.

Si la construction de l’édifice à été réalisée à la fin du Ve siècle ap. J-C, la mosaïque a été mise en place au VIe siècle. Cette véritable illustration de la Bible, pour une population majoritairement illettrée à l’époque, est composée de différents matériaux apportant différentes couleurs. Ainsi le blanc et le noir viennent de pierres provenant de la région, le rouge de la brique et le vert, le bleu et le jaune de la pâte de verre.

La finesse de sa mise en œuvre montre la dure labeur d’une véritable équipe d’artisans spécialisés. Bien que ce véritable chef d’oeuvre ait été conservé à travers les âges, il est la plupart du temps invisible. En effet, pour la protéger des UV du soleil qui détruisent les couleurs et de l’humidité du sol qui fragilisent la mosaïque, elle est couverte par une épaisse couche de sable dans l’attente d’une solution plus adéquate. La mosaïque est découverte seulement quelques jours dans l’année, comme c’est le cas jusqu’à la mi septembre. Une occasion de plus de découvrir le site unique de Butrint. 

juin 8, 2017 by AZA

Escapades dans le Nord albanais – Si le nord de l’Albanie est encore préservé et assez méconnu du tourisme de masse, il n’en est pas moins gorgé de merveilles offrant des possibilités infinies pour les amoureux de la nature, d’histoire et de folklore.

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