Voyage à Istanbul : la Porte Sublime entre deux continents
En Turquie, un voyage à Istanbul est un séjour pour tous vos sens. Sentez. Les effluves du café et la fumée nonchalante qui s’évade des pipes en écume de mer. Touchez. Les reliefs des tapis colorés et la douceur des tulipes. Goûtez. Les épices chatoyantes, l’huile d’olive, les viandes grillées et les mezzes aux saveurs grecques, libanaises et iraniennes. Admirez. Les bazars étincelants, débordant de cuivre, d’objets en onyx et de céramiques aux motifs ottomans bleu perçant. Entendez. Le son des minarets et les salutations amicales à tout va.
Visiter Istanbul, c’est aussi s’assoir au théâtre de l’Histoire. Ici, l’Europe se termine en douceur. L’Asie pointe le bout de son nez. L’Orient et l’Occident s’y déchirent et s’y marient. La Chine, la Grèce, l’Italie y ont laissé leurs traces. Partout, les fastes passés éblouissent encore. Outre la richesse historique et la concentration de neuf siècles d’épopée, Istanbul offre également un spectacle de rue permanent. Au fil des ruelles enchevêtrées, vous découvrez ainsi une des destinations les plus frénétiques et cosmopolites qu’il soit. Au cours des nuits chaudes, les séjours prennent une autre tournure. Le voyage coûte plus cher mais vous procurent de nouvelles sensations mémorables. Car oui, les turcs savent faire la fête.
De ses vieux quartiers à son centre moderne, tout au long du Bosphore, celle qu’on surnomme la Porte Sublime ne laisse personne indifférent…
Voyage à Istanbul : voici notre guide complet.
Infos Pratiques
Istanbul et Coronavirus (Covid-19) : quelles mesures ?
À ce jour, des mesures sanitaires concernent l’ensemble du territoire de Turquie. Les vols au départ de Paris sont maintenus mais les départs depuis Lyon, Marseille et les villes de plus petites tailles sont moins fréquents.
Pour entrer en Turquie, les touristes doivent présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures. Avant leur départ, les voyageurs doivent également remplir un formulaire d’entrée datant de moins de 72 heures et permettant aux autorités turques de les contacter au cours de leurs vacances. N’oubliez pas d’effectuer, avant votre retour en France, un nouveau test PCR : réalisable directement à l’aéroport d’Istanbul (au moins cinq heures avant votre vol) ou en hôpital ou laboratoire habilité par l’État (environ trente euros).
Pour l’heure, la ville des « Milles et Une Nuits » n’en est plus vraiment une : les habitants sont soumis à un couvre-feu partiel de 21h à 5h. Une mesure restrictive qui ne concerne pas les touristes.
Les restaurants, bars et cafés demeurent ouverts en semaine jusqu’à 19h mais fermés le week-end. Les touristes ont la possibilité de dîner au restaurant de leur hôtel.
Quels papiers et documents pour voyager à Istanbul ?
Les ressortissants français ont simplement besoin de leur carte nationale d’identité ou de leur passeport valide pour entrer sur le territoire turc.
Est-il dangereux de visiter Istanbul ?
Oubliez les vieux clichés. La Turquie et sa capitale ne sont pas des destinations plus dangereuses que les autres. Comme partout, seules un minimum de prudence et de bonnes informations sont nécessaires. La seule chose qui risque de vous agacer pendant vos vacances, ce sont les rabatteurs un poil insistants (mais très rarement méchants).
Pour entrer sur le territoire turc, les citoyens européens n’ont qu’à présenter leur carte d’identité nationale ou leur passeport en cours de validité. Pas besoin de visa pour tout séjour inférieur à trois mois.
Quelle période pour partir à Istanbul ? Quel climat à Istanbul ?
Un voyage à Istanbul est possible tout au long de l’année. Néanmoins, préférez les mois de mai, juin, septembre et octobre pour bénéficier du meilleur climat. Cependant, il s’agit des mois les plus touristiques. Les offres flambent, les choix se rétrécissent. Le prix d’un hôtel comme celui de votre vol peut rapidement doubler. Idéalement, essayez de réserver votre séjour bien à l’avance.
Par ailleurs, les voyages hivernaux ne sont pas dénués de charmes. La neige tombe généralement une petite semaine, les températures dépassent rarement les dix degrés, mais l’ambiance est calme et mystérieuse. C’est la meilleure saison pour apprécier un bain turc fumant, s’enfermer dans les cafés pour jouer au backgammon ou visiter les musées.
Combien de temps partir à Istanbul ?
Pour visiter l’essentiel d’Istanbul, prévoyez au minimum un long week-end sur place (trois jours complets). Vous pourrez alors vous consacrer au Vieux Stamboul et ses monuments emblématiques, au Bosphore et aux quartiers modernes.
Sur une semaine, vous aurez l’occasion de sortir des sentiers battus et vous échapper dans les îles et villes alentours.
Combien coûte un voyage à Istanbul ?
Le coût de la vie en Turquie est moins cher qu’en Europe. Cependant, comme dans toutes les capitales, le budget est plus important à Istanbul que dans le reste du pays. Les plus grosses dépenses de votre séjour concerneront les visites.
Nos conseils pour se loger à Istanbul (hôtel, appartement)
Envie d’un voyage à Istanbul à moindre coût ? Pour cela, misez sur un hôtel modeste ou une pension qui avoisine les vingt-cinq euros la nuit en chambre double. Si vous cherchez davantage de confort, vous trouverez facilement des hôtels bon marchés aux alentours de cinquante euros la nuit. Les hôtels très chics proposent quant à eux des chambres doubles pour une centaine d’euros.
La meilleure alternative aux hôtels reste la location d’appartement chez un particulier.
Privilégiez le Vieux Stamboul, surtout lors d’un court séjour, pour sa proximité avec les sites incontournables.
Nos conseils pour manger à Istanbul
Bien que les restaurants soient plus coûteux à Istanbul qu’ailleurs en Turquie, la nourriture reste très abordable.
Il est très simple de trouver un repas complet et typique pour moins de dix euros. Les restaurants chics offrent des menus à une vingtaine d’euros. Une occasion particulière à fêter ? Faites-vous plaisir dans un restaurant chic pour… trente euros.
Bien-sûr, les quartiers les plus touristiques n’hésitent pas à afficher des prix prohibitifs. À titre d’exemple, un déjeuner sur le pouce (type kebab) à 2 TL en temps normal avoisine les 10 TL dans le quartier de la Mosquée Bleue. N’hésitez donc pas à vous éloigner pour dégoter un vrai restaurant familial, authentique et bon marché.
Quels transports ?
Comment aller à Istanbul ?
En avion
Les vols depuis la France vers Istanbul sont réguliers et les offres souvent alléchantes. Au départ des grandes villes (Paris, Lyon et Marseille) vous trouverez plusieurs vols directs par jour (environ 3h30 de vol). Vous repérerez également des vols moins chers, avec escales, généralement assurés par les compagnies low-cost.
Vous pouvez également réserver votre vol au départ de Nice, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg ou encore Mulhouse.
Attention, il existe deux aéroports à Istanbul. Vérifiez bien que vous atterrissez à Istanbul Airport, dans la partie occidentale. L’aéroport est assez excentré du centre. Pour rejoindre votre hôtel, l’option la plus confortable sera le taxi (45 minutes) et la plus économique sera la navette (1 heure).
Aéroports à Istanbul
Aéroport d’Istanbul
Adresse : Tayakadın Terminal Cad. No:1, 34283 Arnavutköy/İstanbul, Turquie
Code : IST
Aéroport international Sabiha Gökçen
Adresse : Sanayi, 34906 Pendik/İstanbul, Turquie
Code : SAW
En bus
Si vous êtes un aventurier non pressé, amoureux de la route et des longs voyages, pourquoi ne pas débarquer en bus ? Paris, Vienne, Budapest, Belgrade, Sofia, Istanbul : les trajets successifs sont des voyages à part entière ! Par contre, les départs sont peu fréquents et les connexions vous feront parfois des nœuds au cerveau.
En train
La façon la plus audacieuse de prévoir son voyage à Istanbul est par la voie des rails.
La plupart des départs ont lieu depuis Paris. Ensuite, trois jours de trajet et plusieurs arrêts dans les capitales européennes vous attendent. Vous passerez notamment une nuit à Bucarest. Le moins qu’on puisse dire, c’est que vous verrez du pays ! Envisagez tout de même soixante heures de voyage, des nuits en pointillés et – peut-être – un tête-à-tête avec Hercule Poirot en personne !
Comment se déplacer dans Istanbul ?
En transport en commun
Pour vos vacances stambouliotes, oubliez votre véhicule ou la location de voiture. Outre le fait d’être dangereux, conduire dans la capitale est une perte de temps monumentale. Optez pour les transports en commun : tramway, funiculaires, métros ou bus. Les lignes quadrillent toute la ville, à des prix plus que raisonnables.
Lors de votre séjour, vous emprunterez principalement les lignes des tramways T1 et T2 ainsi que celle du métro M2. Il peut donc être intéressant de trouver un hôtel à proximité.
En taxi
Si votre budget le permet – et que vous êtes une personne douée pour la négociation – le taxi reste une option rapide et confortable.
En bateau
Lors d’un voyage à Istanbul, le moyen de transport le plus agréable est incontestablement le bateau. Les ferries blanc (vapür) et les autobus de mer s’adonnent à un balai incessant sur le Bosphore, transportant touristes et locaux à toutes heures de la journée.
Que faire à Istanbul ? Par thématique !
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Le vieux Stamboul
Lové dans la partie européenne de la capitale, au sud du fameux estuaire de la Corne d’Or, le vieux Stamboul est l’immanquable de tous les séjours. Dans le dédale de ruelles, tous les corps de métiers se confondent. Les moutons se faufilent sur les boulevards. Le charme des façades décrépies et ridées reste intact. C’est ici que se trouvent les monuments incontournables de votre voyage à Istanbul :
- Quartier de Sultanahmet : le lieu le plus majestueux de la Corne d’Or abrite trois des sites immanquables d’Istanbul.
- Sainte-Sophie : symbole de l’Empire Byzantin et chef-d’œuvre reconnu dans le monde entier.
- La Mosquée Bleue : monument qui figure sur toutes les cartes postales et plane dans tous les imaginaires.
- Le Palais de Topkapi : le plus splendide des palais Ottomans. Pour chacun, n’hésitez pas à réserver vos tickets à l’avance et à opter pour des visites guidées.
- Sultanahmet conserve aussi parmi les plus beaux musées (archéologiques, des tapis, des arts ou encore des mosaïques), l’Hippodrome ou encore la Citerne Basilique. Cette dernière, l’oubliée de nombreux séjours, baigne dans une atmosphère mystique et regorge d’informations passionnantes. Cependant, ne passez pas toutes vos vacances dans ce triangle d’or. Avec l’arrivée des touristes, les habitants et les prix y ont perdu leur authenticité.
- Quartier de la Petite Sainte-Sophie : plus authentique, jouxtant le quartier de Sultanahmet, il fait bon s’y perdre et y papoter avec une famille sur un banc… Successions d’échoppes, maisons de bois, cafés conviviaux, la Petite Sainte-Sophie abrite également l’église byzantine du même nom, la Citerne de Théodose, les ruines du Port et la Mosquée de Sokollu Mehmet Pacha.
- Grand Bazar : c’est l’un des lieux les plus représentatifs d’un voyage à Istanbul. Pourtant, ce marché oriental ira bien au-delà de vos espérances. Un méandre de ruelles ocre, jonchées d’antiquités, tapis somptueux, bijoux rutilants, bouquins enluminés, cireurs de chaussures, musiciens, fumeurs de pipe, buveur de thé et de café. Le Grand Bazar est une expérience sensorielle inoubliable dans le quartier d’Eminönü.
- Bazar Égyptien : construit en « L » de briques rouge entre deux mosquées, le Bazar Égyptien est surtout connu pour ses stands de street food. Vous y trouvez notamment les meilleures épices d’Istanbul : un souvenir fantastique et bien pratique à ramener en France.
- Murailles de Constantinople : ces remparts maritimes longent une agréable promenade. Aux abords, découvrez les places coquettes où déguster du poisson frais, les commerces cachés et les ateliers d’artisans oubliés.
Mais le vieux Stamboul a davantage à offrir ! Bien d’autres mosquées (de Soliman le Magnifique et de Kalender), églises (Saint-Sauveur-in-Chora) ou marchés plus confidentiels.
Le quartier moderne ou Beyoğlu
De la Place Taksim au pont Galata, en passant par la place Tünel, c’est un autre visage de la ville des Milles et Une Nuits qui s’ouvre à vous. Les avis sont unanimes : les séjours à Istanbul qui n’incluent pas Beyoğlu laissent un goût d’inachevé.
- Istiklal Caddesi : la longue avenue piétonne, où s’ébranle le tramway rétro qui descend la colline, relie Taksim à Tünel. Elle est encore plus ensorcelante la nuit, lorsque ses boites de nuit brassent toute la jeunesse stambouliote et que les restaurants enflent de monde. Dans les rues voisines, vous trouverez d’autres lieux captivants : le marché aux poissons, le quartier des antiquaires, les palais ou palaces semblables à des musées à ciel ouvert.
- De Tünel au pont Galata : le quartier de Galata, à cheval avec l’ancien et le contemporain, est aussi branché que ridé. Les mosquées succèdent aux bâtiments Art Nouveau, les couvents de Derviches Tourneurs et vestiges génois jouxtent la Rue des Banques. Ici, c’est le choc des titans entre le chic et le traditionnel. Arrivé sur le Pont de Galata, place aux attroupements de pêcheurs à la ligne, aux restaurants de poissons et aux chanteurs populaires. Accordez-vous un somptueux déjeuner ou dîner, en tête-à-tête avec le Bosphore, la Basilique Sainte Sophie, le Palais de Topkapi et la Mosquée de Soliman le Magnifique.
Kadıköy sur la rive asiatique
C’est là le charme d’un voyage à Istanbul : deux continents à cheval sur une seule ville.
À l’image des quartiers occidentaux de Galata et Beşiktaş, Kadıköy est jeune et dynamique. Accroché au flanc de la colline, gardien du port marchand, le quartier a des airs de campagne. S’il ravit les nostalgiques, il plait également aux promeneurs et mordus d’architecture. En somme, un quartier multiculturel, calme et vivant à la fois, dont il serait dommage de manquer l’ambiance.
Vous y trouvez une belle mosquée par-ci, un palais par-là, une place plantée de tabliers de backgammon à chaque coin de rue. Ne manquez pas non plus son musée d’Art Moderne. Léché par le Bosphore, il abrite un pêle-mêle exceptionnel de peintures, photographies et expositions. Le tout dans l’ambiance branché d’un entrepôt réhabilité.
Pour vous rendre à Kadıköy, il suffit de prendre un ferry et de laisser la magie opérer.
Beşiktaş et son palais
Omis dans de nombreux voyages à Istanbul, le quartier de Beşiktaş vaut pourtant le détour. Surtout pour son palais donnant sur le Bosphore. Dolmabahçe, immense et lumineux, est un chapiteau de marbre, de dentelles de bois, de roseraies et de fontaines. Ce palais de la démesure, pension des sultans pour qui rien ne semblait impossible, est composé de presque trois-cent pièces, quarante-trois salons et six bains turcs. Place aux pierres précieuses, aux avalanches d’or, d’argent, de cristal. Place aux voûtes, bois précieux, coupoles peintes et lumières irisées.
3 Sites naturels incontournables d’Istanbul
- Le Bosphore : il serpente à travers la ville, du nord au sud, depuis la mer Noire jusqu’à la mer de Marmara. Que vous choisissiez de vous balader sur ses rives asiatiques ou européennes, reliées par deux gigantesques ponts, ou d’y faire une croisière, le fleuve est une muse incontournable. Les croisières incluent plusieurs passages devant de grands sites. Les palais de Dolmabahce et Beylerbeyi sur la rive asiatique, la mosquée d’Ortaköy, les ponts suspendus, les petits ports et villages de pêcheurs : vous repartez avec tout un morceau de Turquie en poche.
- Îles des Princes : égrenées de villes pittoresques, les Îles des Princes est l’endroit rêvé pour un pique-nique bucolique. Vous y admirez également les maisons peintes et sculptées traditionnelles. Cet archipel trempe dans le bleu profond de la mer Marmara, à une vingtaine de kilomètres de la ville. À ne pas manquer si vous passez près d’une semaine de vacances à Istanbul.
- Les parcs : des écrins de verdure au milieu de la ville. Deux adresses à retenir lors de votre séjour : le Parc Gülhane et le parc de Yildiz. Fleuris, plantés d’essences rares, représentatifs du règne fastueux des sultans, il fait bon s’y perdre au milieu des amoureux.
Où sortir à Istanbul ?
Après les golden hours qui donnent à la ville ses couleurs de feu et de miel, votre voyage à Istanbul prend soudainement une nouvelle tournure. Les dômes et minarets du passé, comme des chandeliers, s’évanouissent. Le Bosphore se pare de son collier de diamants : place aux oiseaux de nuit.
- Direction le quartier Beyoğlu : des meyhane chaleureuses aux boîtes de nuits électriques, c’est encore sur l’avenue de Istiklal Caddesi que vous trouverez les établissements les plus fréquentés et festifs. Les amateurs de brunch ou petit-déjeuner « anti gueule-de-bois » y apprécieront les établissements tendances et ouverts dès l’aube.
- Ortaköy : situé sur la rive occidentale du Bosphore, ce lieu appartement à Beşiktaş est en pleine effervescence. Parfait pour sortir dîner, se déhancher sur le dancefloor ou chiner chez les brocanteurs et autres vendeurs des Milles et Une Nuits…
- Yapı Kredi bomontiada : une brasserie historique d’Istanbul reconvertie en 2015 en tiers-lieu et qui vise à être une plateforme pour les industries culturelles créatives du pays. Bomontiada accueille à la fois des espaces de coworking, des restaurants, des magasins, une galerie et une salle de concert.
Lieux culturels et alternatifs
On ne badine pas avec le commerce ! Être bon vendeur, c’est tout un art. En témoignent les marchés qui pullulent et concentrent toutes les animations. Les Bazars stambouliotes sont des attractions aussi culturelles, déroutantes qu’excitantes. Vous y débusquerez tous vos souvenirs à ramener en France et y dégusterez une cuisine authentique. À chaque jour et chaque quartier son marché : il y a l’embarras du choix !
Peu de personnes le savent mais Istanbul regorge de street art. Le quartier neuf de Taksim témoigne par exemple du vent de poésie et de contestation qui a soufflé et souffle encore sur la capitale de Turquie. Vous y découvrez des rues entières tapissées de graffitis et fresques engagés.
Aux abords du Bosphore, découvrez également les anciens docks réhabilités en lieux bohèmes, romantiques et révolutionnaires. Bars décalés, restaurants expérimentaux et ateliers d’artistes s’enfilent comme des perles sur un collier.
Le Kooperatif : inspiré par Safak Velioglu après ses voyages en Europe, le Kooperatif grimpe en flèche dans le cœur des noctambules. À cheval entre bar et galerie d’art, ce club mise sur une grande diversité évènementielle. Au départ, l’idée était de rassembler tout type de groupes de musique et d’artistes indépendants autour d’une même scène. Résultat ? Le Kooperatif est un des coins les plus créatifs et expérimentals d’Istanbul.
Festivals et traditions
Entre modernité et passé, Istanbul balance. Ce tiraillement fantastique se ressent jusque dans la programmation de ses festivals. Fêtes traditionnelles ou menées par la jeunesse excentrique, y assister est une aubaine :
- Festival de la Tulipe : en avril, la capitale de Turquie rend hommage à la fleur ottomane : la tulipe. Istanbul se pare, du sol au plafond, de décorations florales spectaculaires et odorantes.
- Festival International du Film : le mois d’avril fait la part belle au plus ancien festival turc. Pas moins de deux cents films nationaux et internationaux sont présentés pendant plus d’une semaine.
- Festival International de Musique : en été, de prestigieux musiciens venus du monde entier pénètrent et animent les grands sites stambouliotes.
- Rock ‘n’ Coke : au mois de Juillet, Istanbul organise le plus grand festival de plein air de Turquie. Les grands noms de la musique turque et internationale défilent dans une ambiance aussi délirante que bonne enfant.
- Festival du shopping : de voyage à Istanbul pour faire des emplettes ? Vous allez adorer ce festival juilletiste durant lequel les soldes, défilés de mode et opérations culturelles s’emparent de la ville.
À part les festivals, il existe une tradition bien spécifique à Istanbul : celle du backgammon (ou tavla). Lors de votre séjour, vous ne cesserez de croiser des turcs assis dans la rue ou dans un café en train de jouer à ce « sport » national. Bon, en vérité, le backgammon appartient à la famille des jeux de table et de hasard… Ne vous fiez pas aux apparences, il vous faudra du temps pour devenir bon joueur.
Activités vertes et outdoor à Istanbul
Istanbul n’est pas ce qu’on appelle une « ville verte ».
Toutefois, vous y trouverez quelques beaux parcs et jardins, brodés et raffinés, comme seul l’Orient sait le faire. Allez y faire plus d’un tour, étendre votre couverture et déjeuner en compagnie des parterres de fleurs. Notre lieu préféré ? Le parc Gülhane, au pied du palais de Topkapi.
La plage vient rarement en tête lorsqu’on évoque un voyage à Istanbul. Pourtant, certaines risquent bien de vous surprendre. En particulier si vous êtes amateurs de sports aquatiques.
Bien-être
Impossible de faire un voyage à Istanbul sans tester un de ses fameux bains turcs. Ne vous attendez pas à un massage relaxant comme on en pratique par chez nous. Le véritable hamam (avec un seul « m » en turc) consiste à un lavage énergétique à l’huile d’olive. Ce rituel très codifié fait partie intégrante de la culture stambouliote.
Allez à la pêche aux informations pour trouver un bain turc authentique. Trop d’adresses sont aujourd’hui de simples « attrapes-touristes ».
Que visiter autour d’Istanbul ?
Vous avez prévu un voyage à Istanbul sur une semaine ou plus ? Veinard ! Vous aurez donc la chance d’explorer les alentours de la Turquie. Au départ du centre-ville, de nombreuses excursions guidées vous seront proposées.
- Bursa : ancienne capitale de l’Empire Ottoman, verte et culturelle, Bursa conserve un charme singulier et des monuments de toute beauté. En manque de nature ? Vous aimerez vous promenez dans le massif du Mont Uludağ qui ceinture la ville.
- Termal : ce petit village lacustre abrite des sous-bois enchanteurs et une station thermale de renom. Le must un séjour ou une parenthèse bien-être.
- Iznik : célèbre dans toute la Turquie pour ses faïences, Iznik offre également un voyage sensationnel aux confins de l’Empire byzantin et romain. Approchez-vous… On vous livrera peut-être les secrets du bleu cobalt.
- Lac d’Abant : enserré par la montagne de Paphlagonie, ce petit lac d’altitude abrite une faune et une flore riche. Vous aimerez y passer un week-end bucolique, dans une chambre d’hôtel au bord de l’eau.
- Edirne : l’ancienne ville ottomane vaut le détour rien que pour sa mosquée considérée parmi les plus harmonieuses et splendides du monde turc.
- Forêt de Belgrade : au départ d’Istanbul, le trajet dure une heure environ. La forêt de Belgrade est une des destinations les plus prisées des locaux pour un déjeuner à fleur d’eau et au milieu des feuillus.
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