L’Europe était à l’honneur du 34ème Salon du Livre de Paris, du 15 au 18 mars dernier à la Porte de Versailles. Nous nous sommes armés de courage pour braver la foule et aller à la rencontre d’auteurs, d’éditeurs et de représentants de nos pays, pour vous offrir un tour d’Europe littéraire forcément non-exhaustif et subjectif, avec son actualité et ses références pays après pays. Embarquement immédiat !
ETAPE 1 : LA ROUMANIE

La première étape de notre périple est la Roumanie, avec son imposant stand. Il faut dire qu’une place de choix a été réservée au 27ème pays de l’UE, en pleine actualité avec la saison croisée France-Roumanie de l’Institut Français.
L’Institut Culturel Roumain a concocté un riche programme de rencontres tout au long des quatre jours du salon et une belle sélection d’ouvrages (aussi bien en français qu’en roumain). Nous retrouvons ici les classiques de Cioran ou d’Ionesco (oui, ils étaient roumains), de Mircea Eliade, Panaït Istrati, ou des auteurs plus contemporains comme Lucian Boia et encore Eugen Ovidiu Chirovici, auteur du très bon thriller « Jeux de Miroirs », véritable best seller sorti en 2017 et publié depuis dans près de 40 pays.
Vous pouvez d’ailleurs désormais le trouver en poche. Installé à Londres, Chirovici récidive en ce mois de mars 2019 avec la parution en français de son nouveau roman, « Mémoire brisée ».
ETAPE 2 : LA SLOVAQUIE
La Slovaquie, et plus particulièrement sa capitale Bratislava est la ville à l’honneur du salon 2019. Une belle mise en avant à l’occasion du centième anniversaire de sa proclamation comme capitale du pays, en janvier 1919.

Le Centre National Slovaque du Livre (Literarne Informacne Centrum) a mis la barre haute pour proposer un contenu de grande qualité aux visiteurs et aux professionnels du livre.
En effet, pas moins de 25 nouvelles traductions de livres d’auteurs slovaques contemporains y sont proposées, soit le double du nombre de titres slovaques publiées en France depuis 1989, sans compter une délégation de 22 auteurs présents sur le salon. Avec la présence remarquée de Michal Hvorecký, l’un des auteurs les plus emblématiques du pays, que vous pouvez désormais découvrir en français avec « Une métropole féérique » et « Bratislava, mon fol amour ».
Parmi les nombreux autres écrivains présents, citons Balla, l’un des auteurs les plus originaux du paysage littéraire slovaque actuel, venu présenter l’édition française de son ouvrage « Au nom du père » (éditions DO), ou encore Veronika Homolová Tóthová pour « Mademoiselle Mengele » (Editions de Borée), Jana Juranova pour « Ilona. Ma vie avec le poète » (Editions DO), Zuska Kepplová pour « Partir, Réfléchir, Repartir » (Editions Intervales) ou encore Viliam Klimáček pour « Bratislava 68, été brûlant » (Agullo Editions »).

Le stand de Bratislava n’est pas le seul endroit où l’on peut trouver ses auteurs… À quelques encablures de là, sur le stand des Editions Gaïa, nous rencontrons Pavol Rankov, membre de l’importante délégation d’auteurs slovaques.
Auréolé de nombreux prix, dont le Prix littéraire de l’Union Européenne 2009 et le Prix de littérature d’Europe centrale Angelus 2014, il est venu présenter en exclusivité son nouveau roman « C’est arrivé un premier septembre ». Il s’agit de son premier roman traduit en français. Un roman dans lequel nous suivons Peter, Jan et Gabriel, trois amis issus des communautés respectivement hongroise, slovaque et juive, qui en pincent tous pour la belle Maria et décident le 1er septembre 1938 de s’affronter pour son amour.
30 années de leur vie défilent au fil des pages, mais aussi 30 ans de l’histoire mouvementée de leur pays qui lutte pour trouver sa place dans l’échiquier européen. L’histoire intime des trois jeunes garçons, puis des trois hommes, incarne les remous de la grande Histoire jusqu’en 1968. Et si rien n’avait raison de leur amitié ?
Avant de nous laisser partir, Evelyne, l’éditrice tient à nous présenter Ingrek Hargla, auteur estonien dont la maison d’édition vient de sortir en français l’intégralité de ses romans, dont le tout dernier «Le Démon de Gotland ». Un polar dans la Tallinn médiévale avec un enquêteur apothicaire… « C’est le ‘Nom de la Rose’ estonien », nous précise-t-elle. Courrez le découvrir !
Nous aussi nous courrons mais pour une autre raison, c’est qu’un écrivain grec nous attend non loin de là…
Si on vous dit polar grec, vous répondez ? Petros Markasis bien sûr ! S’il reste le maitre du genre, de jeunes auteurs commencent à lui emboiter le pas. C’est le cas de Christos Markogiannakis, présent au salon pour présenter son premier roman, « Au 5ème étage de la faculté de droit », paru en français chez Albin Michel. Nous l’avons rencontré pour vous à la fin de sa séance de dédicaces…

Je suis criminologue et j’écris des romans policiers basés sur mes expériences. J’ai avant tout voulu écrire un roman policier comme un amateur du genre aurait aimé le lire. L’histoire se passe à Athènes, presque en huis clos, au cinquième étage de la faculté de droit, qui est le département de criminologie dans lequel on retrouve deux cadavres.
Ce roman est en quelque sorte un hommage à la reine du genre, Agatha Christie, puisque le héros : Markou, un policier de 35 ans, a grandi avec ses romans et se voit comme un Hercule Poirot, réunissant par exemple tous les suspects ensemble afin de fournir la vérité, qui d’ailleurs n’est pas la même que celle de l’enquête… C’est véritablement un roman à la Agatha Christie, avec au centre la psychologie humaine et criminelle qui nous amène vers la vérité.
Petros Markaris est le maître de la littérature policière grecque contemporaine, il a donc eu une influence sur mon travail, nous aimerions tous avoir une carrière comme la sienne. Mais mes influences et mes inspirations sont plutôt anglo-saxonnes, avec la littérature policière des années 30, 40 ou 50.
Il s’agit de mon premier roman, sorti en Grèce il y a 5 ans, le premier d’une série dont le deuxième sortira en France en 2020, toujours chez Albin Michel et qui s’appellera « Mourir sur scène ».
Pour l’anecdote, c’est grâce à Stéphane Bern que l’on doit la parution de ce livre en France. Il a remarqué le succès du roman en Grèce, et comme les deux hommes se connaissent, il a ouvert les portes d’Albin Michel à Christos Markogiannakis !
ETAPE 3 : LA SLOVÉNIE
Située en face du stand roumain, la Slovénie est présente pour la première fois grâce à l’Agence Nationale du Livre Slovène. Nous rencontrons Ella Blissova qui présente son dernier ouvrage. Auteure slovène, c’est son premier livre écrit directement en français, « Les Fleurs de Bach ».
Le stand slovène présente également un auteur renommé : Luka Novak, francophone et francophile auteur de deux titres à succès ces dernières années dont « Le Métro ». C’est d’ailleurs lui qui anime une rencontre le samedi en fin de journée avec des auteurs balkaniques : Velibor Čolić, Brina Svit et Svetlana Slapšak, autour de la thématique des auteurs étrangers vivants dans des pays étrangers, écrivains comme citoyens de l’Europe.
L’écrivain bosnien Velibor Čolić est également présent pour rencontrer ses lecteurs suite au succès de son dernier livre en français : « Manuel d’exil, comment réussir son exil en 35 leçons ». Un livre autobiographique pour ce journaliste enrôlé dans l’armée au début des années 90, fait prisonnier puis réfugié en France où une nouvelle vie semée d’embûches l’attendait à son arrivée.
Un récit teinté d’humour sur une réalité bien actuelle qui dépasse de loin la Bosnie-Herzégovine, tout comme d’autres de ses excellents livres dans lesquels il témoigne des horreurs de la guerre et du quotidien des habitants (« Les Bosniaques : Hommes, villes, barbelés », 1994 ; « Chronique des oubliés », 1995). Poignant.


L’Agence Nationale du Livre Slovène a également réservé un espace pour une jeune maison d’édition : les « Editions franco-slovènes & Cie » dirigées par Zdenka Stimac, également traductrice. Près de 10 titres ont déjà été édités dont le roman « Balerina, Balerina » de Marko Sosic, sélectionné parmi les « 100 meilleurs romans slaves » (sélection d’ouvrages parus après la Chute du Mur de Berlin et réunissant des éditeurs de plusieurs pays dans le but de promouvoir la littérature issus de ces pays).
On citera également la traduction de Martin Koeurpane du Haut, conte populaire slovène de Fran Lesvit, magnifiquement illustré par la française Sophie Lecomte, ou encore la publication en français de poèmes de Srečko Kosovel, le « Rimbaud slovène », illustré par des enfants français.
ETAPE 4 : HONGRIE
Parmi tous les pays est-européens, la littérature hongroise semble se placer parmi celle qui s’exporte le mieux. On doit cela notamment à Magda Szabó dont l’oeuvre majeure : « La Porte » a gagné le Prix Fémina en 2003 et dont de nouveaux livres traduits en français sortent chaque année. On pense aussi immédiatement à Imre Kertész, prix Nobel de littérature en 2002 et dont presque tous les livres sont édités en français chez Actes Sud.
Sans oublier Sándor Márai, qui reste « assez connu par les visiteurs du salon », note Gabor Orban, responsable de la bibliothèque de l’Institut Hongrois de Paris.
De nombreux auteurs sont découverts ou redécouverts depuis le changement de régime et la chute du Mur de Berlin, avec de nombreux classiques hongrois inconnus en France qui commencent à sortir en français. Gabor Orban nous cite comme exemple un recueil de nouvelles de Zsigmond Móricz, qui plonge le lecteur dans le milieu rural très réaliste des années 20-30 avec beaucoup d’humour ; ou encore la traduction d’un grand classique de la littérature hongroise d’un auteur de Voïvodine (Nord de la Serbie peuplé par une minorité hongroise, ndlr), Nándor Gion, avec «Le Soldat à la fleur ».
Parmi les jeunes romanciers qui montent, György Dragomán remporte un grand succès à l’international avec son premier livre « Le Roi Blanc », nous confirme Thomas Szende, professeur de littérature hongroise à l’INALCO. Le deuxième tome, « Le Bûcher », est sorti l’an dernier.
Le polar hongrois, assez peu développé, revient au goût du jour notamment grâce à Benedek Totth (qui fût d’ailleurs invité sur le salon 2018). Son premier roman « Comme des rats morts » a obtenu beaucoup de succès et est disponible en français chez Actes Sud. D’abord traducteur de polars en anglais, son univers s’inspire fortement des polars américains et anglo-saxons mais conserve sa touche hongroise.
László Krasznahorkai fait lui aussi partie des auteurs qui montent et est régulièrement traduit.
ETAPE 5 : LA CROATIE
La littérature croate commence doucement à s’exporter et arrive progressivement en France avec des nouveautés chaque année. À la fois à travers la traduction de classiques (notamment Ivo Andrić, croate de Bosnie-Herzégovine lauréat du prix Nobel de littérature en 1966 pour « Le Pont sur la Drina ») mais aussi avec de jeunes auteurs à succès dans leur pays.
Citons pêle-mêle : Renato Baretić et le succès de son roman « Le Huitième Envoyé » paru en France chez Gaïa Editions, Ivana Simić Bodrožić et son magnifique « Hôtel Z » chez Actes Sud, Dubravka Ugrešić pour « le ministère de la douleur », Miljenko Jergović pour « Buick riviera »…
N’oublions pas Robert Perišić, dont le premier roman « Les turbines du Titanic » paraîtra en français chez Gaïa Editions très prochainement et que vous pourrez rencontrer le 12 avril lors du Salon du Livre des Balkans à Paris.
Dernière nouveauté en date : « Le piège Walt Disney et autres nouvelles » de Zoran Ferić, l’un des écrivains les plus lus de Croatie, paru en mars aux éditions de l’Eclisse.
Après un tour d’horizon des auteurs qui comptent aujourd’hui en Croatie, Nevana Tudor Perković du Ministère croate de la Culture nous présente Vanda Mikšić, venue sur le salon pour animer une rencontre-débat avec Damir Karakaš sur l’actualité littéraire croate. Parfaitement francophone, elle est poète, traductrice et professeure de traduction à l’Université de Zadar. Elle a été nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par la Ministre française de la Culture en 2014 pour la qualité de son travail de traduction de nombreux classiques français.
Publiée en français à quatre reprises, son prochain recueil de poèmes paraîtra prochainement en Croatie : il questionne d’un côté la fragilité intime, intérieure, mais aussi la fragilité de la société, nous confie-t-elle.
Elle enchaîne en nous expliquant que « la scène littéraire croate actuelle est très riche et diversifiée, avec plusieurs jeunes auteurs très doués qui réussissent à exprimer très justement les préoccupations d’aujourd’hui. Parmi eux je citerai Kristian Novak, Olja Savičević, Ivana Sajko ».
ETAPE 6 : LA SERBIE
3 QUESTIONS À… JEAN-CHRISTOPHE BUISSON

Parmi les nombreux livres sur la Serbie et sur Belgrade, sa capitale, celui du journaliste du Figaro Jean-Christophe Buisson, spécialiste de la région, fait partie des références françaises. Bien qu’il soit venu présenter son dernier ouvrage « Les grands vaincus de l’Histoire », c’est plutôt sur son « Histoire de Belgrade » qu’il a accepté de nous répondre…
Quel est votre rapport à cette ville de Belgrade ? Pourquoi cette ville plus que les autres ?
Car je pense connaître cette ville mieux que toutes les villes françaises, exceptées Paris et Lyon. Lyon parce que j’y ai grandi et Paris parce que j’y vis. J’ai trouvé dans cette ville quelque chose qui m’a très vite plu : c’est une ville qui est très laide architecturalement, on sent qu’elle a beaucoup souffert de sa position géographique puisque tous les envahisseurs ont voulu s’en emparer pour contrôler à la fois la plaine de Pannonie d’un côté, le Danube et la Save.
Mais très vite on se rend compte que derrière cette laideur, ce chaos architectural, se cache une âme véritable. Très riche dans sa diversité, ses strates historiques, car en se promenant on comprend, par l’architecture, la nourriture, la façon de parler des gens, la façon de vivre, qu’elle a été serbe, celte, romaine, bulgare, hongroise, autrichienne, turque…
Pour moi c’est vraiment la capitale de la région en ce sens qu’elle porte son histoire depuis des siècles et j’avais envie de raconter d’où elle venait, comment elle a grandi, comment elle a été détruite puis reconstruite, comment elle a réussit à survivre à tant d’histoire. Je découvre encore aujourd’hui des quartiers, des quartiers nouveaux, des quartiers qui changent… Un peu trop à mon goût d’ailleurs ! Cette ville a tellement connu ce genre d’architecture, bouleversée soit par les guerres soit par des régimes politiques qui veulent changer son visage, elle y a tellement survécu qu’elle s’adaptera et que je continuerai à l’aimer comme avant !
Votre monument préféré à Belgrade ?
L’Ambassade de France, car ils ont su faire un monument français qui s’intègre parfaitement dans l’architecture locale. Et la Poste, qui est très peu connue, qui date des années 20-30.
Des livres marquants sur Belgrade ?
« Agneau Noirs et Faucons Gris » de Rebecca West, qui raconte un voyage qu’elle a fait dans la Yougoslavie des années 30, avec plusieurs chapitres sur Belgrade dans lesquels elle a réussi à synthétiser ce qu’est l’esprit Belgradois de façon remarquable.
« Les Frères de la consolation », de Patrick Besson, qui se passe en partie à Belgrade au 19ème siècle et qui est un livre qui m’a beaucoup marqué.
Dans les auteurs serbe je dirais « Signes au bord du chemin », le recueil d’aphorismes d’Ivo Andrić, dans lequel il y a aussi beaucoup d’allusions à Belgrade, et également Momo Kapor qui a écrit un livre sur l’esprit belgradois, un livre à la fois très drôle, très méchant mais très juste.
ETAPE 6 : LA POLOGNE
La Pologne est présente par le biais de la librairie polonaise de Paris, avec une belle sélection d’ouvrages en français. Je retiens dans les auteurs à succès, pour ma part : Zygmunt Miłoszewski, que j’ai rencontré en 2018 à l’occasion de la sortie de son dernier polar « La Rage », après le succès de son premier roman « Les Impliqués » sorti en 2015. Un roman noir multi-primé en France et à l’étranger.
ETAPE 7 : L’UKRAINE
De nombreuses rencontres sont proposées sur le stand ukrainien, mais c’est plutôt du côté de chez Liana Levi que nous nous sommes dirigés, afin de rencontrer Andreï Kourkov, considéré comme le plus grand auteur ukrainien actuel de langue russe.
Il dédicace son dernier livre : « Vilnius, Paris, Londres » dans lequel il entremêle le destin de plusieurs estoniens qui décident, après l’intégration de leur pays dans l’UE, de vivre le rêve européen et forcément, un peu des désillusions qui vont écailler leur quotidien. Un écrit qui marque une petite rupture dans son travail, puisque « Vilnius, Paris, Londres » est son premier roman dont l’histoire ne se passe pas en Ukraine, ne raconte pas le quotidien de ses habitants et les tourments politiques de son pays.
Connu pour des romans caustiques comme « Le Pinguin » ou encore « Le concert posthume de Jimi Hendrix », Andreï Kourkov livre un récit de 650 pages plus « sérieux » mais sans oublier son lot d’ironie et de mélancolie qui ont fait son succès.

ETAPE 8 : LE KOSOVO

Un jeune pays comme le Kosovo, dont l’indépendance remonte seulement à 2008, a aussi droit à son stand cette année. Avec une sélection d’ouvrages en serbe et en albanais, les deux langues officielles du pays. On citera par exemple le très bon livre de Jacques Baudoin sorti récemment, « Naissance d’une démocratie. Hashim Thaçi et la route vers le Kosovo indépendant, 1987-2008 », préfacé par Bernard Kouchner et que l’on trouve également traduit en albanais.
Ce tour d’Europe ne saurait être exhaustif car il nous aurait fallu bien plus que le temps du salon pour vous dresser un panorama complet de l’actualité littéraire est-européenne, ou plusieurs rédacteurs sur place. Aussi, si nous n’avons pu faire étape dans chacun des pays présents, le magasin Gibert Joseph propose une sélection de livres classés par pays, donnant ainsi une visibilité à des pays non présents sur le salon. On retient par exemple les classiques d’Ismaël Kadaré pour l’Albanie. Tous ces ouvrages sont disponibles dans les magasins du réseau Gibert Joseph pour poursuivre votre découverte.
Nous espérons, à travers cet article, vous avoir donné envie d’aller à la rencontre de ces auteurs et de ces romans venus des pays est-européens qui, peu à peu, arrivent dans nos rayons et avec eux, un peu de la culture et de l’histoire de ces pays que nous aimons tant.
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