Voyage, vacances, séjour et tourisme en Roumanie
La Roumanie a attendu 2007, comme sa voisine la Bulgarie, pour faire son entrée dans l’Union Européenne. Aujourd’hui, l’ombre du communisme disparaît, les relations avec la Moldavie se dégèlent et les instances se relèvent des années de dictature. Le pays tout entier s’impose, enfin, doucement sur la scène touristique. Car oui, un voyage en Roumanie rassemble de multiples atouts.
Envolez-vous à la découverte des vestiges médiévaux de Transylvanie, des églises en bois de Maramureş, des monastères peints de Bucovine, des grâces de Bucarest et des citadelles saxonnes. Partez à l’assaut des paysages piqués de meules dorées et de moutons blancs, entre campagnes et montagnes renversantes. Admirez un large kaléidoscope de civilisations et d’influences, tout en rencontrant sans cesse des villageois vous accueillant à bras ouverts. Tournés vers le monde, les roumains restent très attachés à leur culture et ils se feront une joie de vous initier à leurs traditions.
Voyager en Roumanie, c’est aussi croiser des charrettes tirées par des chevaux et, à quelques kilomètres, des voitures high-tech. C’est vivre au rythme des légendes, des superstitions et, contre toute attente, d’une culture alternative avant-gardiste. Enfin c’est partir, au travers de l’architecture, aux confins de la Hongrie médiévale puis, l’instant d’après, en balade orthodoxe, byzantine, turque ou romaine.
Par contre, profitez-en vite. Si pour le moment voyager en Roumanie reste encore l’affaire des aventuriers et routards dans l’âme, les touristes ne devraient pas tarder à débarquer…
Infos Pratiques
Roumanie et Covid-19 : quelles mesures ?
A compter du 18 juin, la France est placée par les autorités roumaines en « zone verte ». Les voyageurs arrivant de France sont dispensés de quarantaine et n’ont plus besoin de présenter de test PCR ou de certificat de vaccination à leur arrivée en Roumanie.
L’état d’alerte a été prolongé le 10 juin 2021 pour au moins un mois supplémentaire.
Depuis le 15 mai, des assouplissements importants ont été décidés : fin du couvre-feu, levée de l’obligation du port du masque à l’air libre (sauf exceptions), allongement des heures des magasins. Quelques mesures supplémentaires sont entrées en vigueur le 1er juin puis le 1er juillet. D’autres assouplissements sont prévus au 1er août.
Le port d’un masque couvrant le nez et la bouche est obligatoire dans les espaces fermés accueillant du public (à l’exception des cafés et restaurants pendant les repas) ; cette obligation est valable dans tout le pays et à partir de l’âge de 5 ans.
Le port du masque en extérieur n’est plus obligatoire partout depuis le 15 mai. Il demeure cependant exigé dans certains lieux ouverts très fréquentés : marchés, gares et arrêts de bus, spectacles en plein air, attroupements à la sortie des écoles, etc.
Les clubs et les discothèques ont rouvert le 1er juin, mais sont réservés aux personnes pleinement vaccinées depuis au moins 10 jours.
À l’heure actuelle, le gouvernement roumain adopte également une politique de confinement local suivant l’évolution de l’épidémie dans certaines régions.
Quel papier pour aller en Roumanie ?
Pour voyager en Roumanie, les citoyens français et européens ont seulement besoin d’une carte d’identité ou d’un passeport en cours de validité.
Aucun visa n’est requis, il est cependant nécessaire de se faire enregistrer auprès de la police pour tout séjour de plus de 90 jours.
Quand partir ? Quel climat ?
Pour profiter au maximum de votre circuit en Roumanie, misez sur mai, juin et septembre. Les températures sont agréables et les touristes discrets. Néanmoins, si vous orientez votre circuit en Roumanie vers les régions montagneuses des Carpates et de Maramureş, l’été reste la meilleure saison. Enfin, si vous rêvez d’un séjour sous la neige, privilégiez les mois de janvier et février (en dehors des périodes festives où les prix flambent).
Quel budget ? Quelle monnaie en Roumanie ?
Bonne nouvelle, un voyage en Roumanie est un des plus abordables que vous pourrez faire en Europe. Le coût de la vie y est moitié moins élevé qu’en France. 1 euro équivaut environ à 4,8 Lei (RON).
Nos conseils pour se loger en Roumanie (hôtel, villa, appartement)
Dans les hôtels très bon marché ou les petites pensions, une nuit coûte en moyenne quinze euros. Pour dix euros de plus, vous pourrez loger chez l’habitant et vivre des moments fabuleux auprès des locaux.
Un hôtel chic tourne autour des cinquante euros la nuit en chambre double. En doublant le budget, vous vous offrez carrément un séjour de luxe ! Les plus ric-rac ou téméraires apprécieront les nuits en camping. Attention cependant, les équipements et possibilités sont très restreintes. Enfin, pourquoi ne pas opter pour un logement insolite ? En Bucovine, il est possible de passer une ou plusieurs nuits dans des monastères (bien se renseigner sur la fiabilité de l’hébergement).
Nos conseils pour se nourrir en Roumanie
Côté nourriture, un voyage en Roumanie ne fera pas non plus flamber vos économies. Un repas complet vous coûtera moins de dix euros dans un restaurant bon marché. Dans un établissement chic, l’addition dépassera rarement les vingt euros par personne !
Quels transports ?
Comment faire pour aller en Roumanie ?
Puis-je prendre l’avion pour la Roumanie ?
L’option la plus simple pour un voyage en Roumanie est de débarquer par l’aéroport de Bucarest. De nombreuses compagnies proposent des vols depuis la France à partir de 150 euros l’aller-retour. Un vol direct Paris-Bucarest coûte plus cher mais permet de rejoindre la Roumanie en trois heures. Départs possibles depuis Nice, Lyon, Mulhouse, Marseille ou encore Bordeaux. Il existe également une liaison depuis l’aéroport de Beauvais Tillé vers Timişoara.
Après un atterrissage à Bucarest, vous pouvez rejoindre le centre-ville en taxi (environ quinze euros et trente minutes) ou en bus (moins d’un euro et facilement trois-quarts d’heures de route).
Aéroport international Henri-Coandă (Bucarest)
Adresse : Calea Bucureştilor 224E, Otopeni 075150, Roumanie
Code : OTP
Aéroport international de Cluj-Napoca (Transylvanie)
Adresse : Strada Traian Vuia 149-151, Cluj-Napoca 400397, Roumanie
Code : CLJ
Aéroport international Traian-Vuia (Timișoara)
Adresse : Strada Aeroportului 2, Ghiroda 307200, Roumanie
Code : TSR
Aéroport international de Sibiu
Adresse : Șoseaua Alba Iulia 73, Sibiu 550052, Roumanie
Code : SBZ
La Roumanie par la route
Faire le trajet France-Roumanie avec sa propre voiture est une option aussi fantastique qu’ambitieuse. Le trajet est long (vingt-quatre heures entre Paris et Bucarest) et les amortisseurs sont parfois un peu malmenés. Néanmoins, la traversée est superbe. Vous passez notamment par l’Autriche et la Hongrie : l’occasion de visiter les somptueuses capitales Vienne et Budapest !
De plus, des bus et minibus roumains, économiques et conviviaux, effectuent des liaisons au départ de France, Italie, Espagne et Portugal en direction de Bucarest.
Comment se déplacer en Roumanie ?
La Roumanie en bus
Vous n’aurez aucun mal à vous déplacer en bus lors de votre voyage en Roumanie. Le réseau est très bien développé malgré les routes reculées parfois truffées de nids-de-poule. Si les grandes compagnies relient les principaux centres d’intérêts touristiques, bon nombre de petits villages se gagnent seulement par les bus locaux. C’est par exemple le cas des bourgades et citadelles saxonnes des Maramureş et de la Bucovine.
Les minibus d’une dizaine de places qui effectuent des itinéraires fixes sont souvent une excellente option. Comme pour venir en Roumanie, c’est un moyen de transport économique et confortable à la fois.
La Roumanie en voiture
Sillonner le pays avec son véhicule ou un de location est tout à fait possible. Bien que l’état des routes s’améliore d’années en années, il suffit qu’il ne craigne pas trop les ornières ! Le road trip enchante ceux qui veulent voyager en Roumanie en toute liberté et s’éloigner des sentiers battus.
La Roumanie en train
Pourquoi pas un circuit en Roumanie au fil des rails ? Le réseau ferroviaire est dense et très bon marché. Il quadrille la plupart du territoire et certaines lignes fonctionnent la nuit : un formidable moyen d’économiser du temps et quelques nuits d’hôtel.
Au départ de Bucarest, il existe des trains rapides et confortables pour la plupart des villes importantes. Sinon, il faudra prendre votre mal en patience dans les trains locaux (mais irrésistiblement authentiques !).
Dans les régions montagnardes des Carpates, aux alentours de Maramureş et Brasov notamment, tentez l’expérience d’un trajet en train à vapeur.
La Roumanie en avion
Vous disposez d’un temps réduit pour votre voyage en Roumanie ? Sachez que la compagnie aérienne nationale (Tarom) effectue de nombreux vols en étoile depuis Bucarest vers les grandes villes.
Est-il dangereux d’aller en Roumanie ? (Santé et sécurité)
La seule chose qu’il faut craindre en Roumanie… c’est Dracula ! Blague à part, la Roumanie n’est pas un pays plus dangereux qu’un autre. Seules les règles de bon sens prévalent.
Si la sécurité en ville ou dans les villages n’est pas un problème, le danger concerne davantage les routes peu fréquentées, avec leurs nids-de-poule et leur lot de chauffards. Question santé, nous conseillons simplement un bon anti-moustique dans le Delta du Danube.
Les incontournables d’un voyage en Roumanie
Slave, occidentale, byzantine et orientale, la Roumanie peut s’enorgueillir de son patchwork culturel, coloré, intriguant et captivant. Loin des préjugés et au travers de ses sites immanquables, découvrez le vrai visage de ce pays aussi riche qu’attachant.
- Bucarest et ses mélanges en tout genre
- Le Château de Bran, demeure de Dracula
- Les monastères de la Bucovine
- Les églises en bois du Maramureş
- La ville culturelle de Sibiu
- La ville de Sinaia et son remarquable Château de Peles
- L’élégante ville de Timişoara
- La cité médiévale de Sighisoara
- Les randonnées dans les Carpates
- Le Delta du Danube
Visiter la Roumanie par thématique
Food
La gastronomie roumaine, bien que très influencée par les pays des Balkans, sait se démarquer par quelques spécialités. Bien sûr, on reste sur une cuisine pastorale, populaire et largement réconfortante. Pour le plus grand bonheur (la plupart du temps) de nos papilles. Poftă bună !
- Sarmale : le chou ou la feuille de vigne farci à la viande est un incontournable de la gastronomie roumaine. Le plat est généralement accompagné de mămăligă, sorte de polenta, et d’une bonne cuillère de crème aigre.
- Mici : sorte de saucisses aux herbes, ce sont les stars des barbecues roumains ! Pour respecter la tradition, on choisira de les tremper dans de la moutarde et de les croquer avec un bout de pain.
- Ciorba de burta : la soupe aux tripes est une vedette de la cuisine roumaine. Consistante et au goût prononcée, elle requiert cependant un estomac solide si l’on n’est pas habitué.
- Ciorba rădăuțeană : pour une version plus light et douce que la précédente, cette soupe est à base de poitrine de poulet. Bon, on dit light, mais elle est tout de même généreuse en crème aigre.
- Balmoş : un plat 100% roumain, composé de mămăliga et recouvert de crème soyeuse et riche. Souvent accompagné avec du beurre et du fromage sucré (au cas où ce n’était pas suffisant…).
- Slănina : servi à l’apéritif, ce plat convivial est constitué de graisse de porc salée fumée et aromatisée. Sa version frite se nomme Jumări. Les Slănina se grignotent avec les doigts, accompagnés d’oignons et de pain.
- Cighiri : sorte de boulettes de viande et d’abats, façonnées avec des oignons, des œufs et des épices. Les Cighiri se picorent à toutes les heures.
- Tochitura : un plat qui combine tous les ingrédients emblématiques du pays : mămăliga, fromage traditionnel, œufs frits, porc frit, saucisses et cornichons. C’est tout un voyage en Roumanie… en une seule bouchée !
- Alivenci : gâteau onctueux à base de lait, crème aigre, beurre, farine, raisins secs et vanille. On n’oublie pas son nappage au yogourt frais et au sucre. Le tout, pour un résultat ultra addictif.
- Julfă : plat rare et typique des mamas roumaines, ce dessert est le plus authentique de tous. Il s’agit de couches feuilletées, nappées de crème de chanvre sucrée.
- Papanasi : concurrents des Donuts, ces beignets sont nappés de fromage sucré, crème fraîche et confiture de myrtille. Bombe gustative et calorique en vue !
- Laţuica : pour vous mettre en route, commencez votre repas par un verre d’eau-de-vie artisanale. Distillé à partir de prunes (la vraie de vraie), d’abricots ou de poires, ce breuvage affiche 60% d’alcool et 100% de tradition locale.
Lieux patrimoniaux
La recherche ne sera pas douloureuse pour les passionnés de vieilles pierres et de patrimoine… la Roumanie en regorge plus que de raison !
- Bucarest : premier stop d’un voyage en Roumanie, la belle capitale, parsemée de jardins et sabrée d’avenues envoûtantes, mérite qu’on s’y attarde. Un week-end à Bucarest suffit déjà à vous séduire. Bâtiments Art Nouveau, gratte-ciel modernes, monuments médiévaux, baroques et néoclassiques, architecture Bauhaus évoquant Berlin et enfilades rescapées du communisme : tout se mêle et s’harmonise. Filez ainsi du parc mythique de Cismigiu au quartier branchouille de Lipscani, en suivant le collier de palais somptueux et en vous arrêtant au colossal Palais du Parlement.
- Monastères de la Bucovine : classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco, ces monastères peints, qui épousent les versants des Carpates, sont incontournables. Ils illustrent l’Histoire religieuse dans un style caractéristique à la fois orthodoxe et latin. Approchez-vous pour contempler les détails somptueux incrustés dans les fresques colorées.
- Timişoara : surnommée la « Petite Vienne » ou « la cité des parcs et des jardins », Timişoara est résolument bucolique et romantique. Prospère également, elle attire par son histoire contemporaine mâtinée d’histoire ancienne. On y découvre notamment des bâtisses baroques et des cathédrales marquées par un mélange coloré, à la fois néo-byzantin et néo-roumain.
- Château de Bran : un des points d’orgue de votre voyage en Roumanie ! Le Château de Bran, hissé sur son promontoire rocheux, toise les ceintures de brumes et les forêts denses. Ses tourelles, silhouettes menaçantes, imposent le silence et l’admiration. Puis, tout à coup, le décor change dans la cour blanche et éclaboussée de géraniums. Des couleurs qui contrastent avec l’image de l’hôte des lieux… Dracula ! Gare à vous dans les passages dérobés…
- Les églises en bois du Maramureş : à la frontière de l’Ukraine, ne vous laissez pas intimider par la beauté austère de ces bâtisses gothiques. Sous leurs toits en bardeaux, se cachent de remarquables fresques bibliques et s’entonnent les messes traditionnelles. Certaines églises sont même classées par l’Unesco.
- Săpînţa : dans la région des Maramureş, ce charmant village est surtout connu pour son cimetière… joyeux ! Ici, point d’atmosphère tristounette. Les pierres tombales sont recouvertes de couleurs éclatantes et ressemblent plus à un musée à ciel ouvert qu’à la demeure de défunts.
- Sibiu et son musée : joliment posée au sud de la Transylvanie, Sibiu peut largement gonfler le torse face aux villes les plus culturelles d’Europe de l’est. Passez de sa ville basse à sa ville haute, de ses fortifications, voûtes et venelles étroites, à ses façades colorées, places animées et bâtiments fastueux. À proximité au centre historique, ne manquez pas le musée de la Civilisation traditionnelle de Roumanie.
- Sinaia : une autre apogée d’un voyage en Roumanie ! Cette perle des Carpates et ses environs arborent des beautés naturelles et patrimoniales admirables. Son principal centre d’intérêt reste l’exceptionnel Château de Peles. De style néo-Renaissance, il arbore des façades et des intérieurs décorés de bois, verres, peintures, couloirs de glaces et bien d’autres merveilles.
- Brasov : cette cité féodale érigée en plein centre de la Roumanie est enroulée au pied de la colline Tâmpa. Si son décor floral enchante, c’est également une destination très prisée des skieurs. Parcourez ses églises gothiques, sa porte moyenâgeuse, ses couloirs archéologiques et posez-vous sur une de ses places coquettes.
- Sighisoara : cette cité médiévale, aux tons ocres et aux ruelles pavées accueillantes, est exceptionnellement conservée dans un état impeccable, qui lui vaut sa place au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Sighisoara s’aperçoit de loin avec son immense tour de l’horloge et son église gothique. De passage dans la vieille ville, ne manquez pas la belle maison vénitienne et natale du père de Vlad Tepes, l’homme qui inspira le célèbre personnage de Dracula.
Sites naturels
Bonne nouvelle pour les fervents défenseurs de Mère Nature, tout le monde semble tomber amoureux d’elle par ici…
- La Transylvanie : impossible de prévoir un voyage en Roumanie sans y passer. Si la Transylvanie évoque irrémédiablement Dracula et une succession de villages ethniques, elle se démarque aussi par sa nature. Enveloppée de vallées, prairies, plateaux et forêts, dans des camaïeux de vert sans cesse renouvelés, la région entière est un trésor naturel. Parmi les plus beaux endroits de Transylvanie, ne manquez pas le plateau karstique de Padis et ses citadelles de Ponor. Ces dernières sont quasiment uniques en Europe et forment un paysage étonnant le long d’une rivière souterraine.
- Les Carpates : les paysages féériques de ces montagnes vous laisseront un souvenir impérissable. Tout comme ses habitants… Ours, loups ou même lynx règnent ici, dans un décor d’épaisses forêts et de pâturages vallonnés, comme tout droit sortis d’un conte.
- Le Delta du Danube : le fleuve puissant du Danube, qui coule sur des milliers de kilomètres à travers le continent, finit sa course dans le mer Noire à l’est de la Roumanie. Cet endroit précis, le delta, est un refuge ornithologique, faunique et floral absolument unique.
Lieux culturels et alternatifs
Un voyage en Roumanie : artistique et alternatif ? Oui ! Pour expérimenter l’effervescence, le dynamisme et l’originalité du pays, direction Bucarest. La capitale est émaillée de lieux uniques, underground, en marge et créatifs. Signe d’un vent frais, comme partout en Europe de l’Est…
- Le ArCuB : créé en 1996, ce centre culturel encourage et diffuse l’identité du pays. Il promeut toutes formes d’expressions artistiques lors d’évènements d’une grande variété. Entre traditions et innovations, ArCuB initie un formidable devoir de mémoire, de liberté et de modernisation.
- L’ancienne friche industrielle Rahova : imaginez ! Un labyrinthe de dix mille mètres carrés, littéralement recouvert de fresques engagées et colorées. Terrain de jeu des graffeurs, cette ancienne usine est un symbole fort du mouvement contestataire et anti-communiste.
- Quantic Club : repère bohème, rock’n roll et indépendant, cette scène musicale est résolument décalée. Entre les murs éclaboussés de tags, les artistes métal et punk se succèdent. Rebelle et grunge, ce club prône avant tout l’ouverture d’esprit et la tolérance.
Festivals et traditions
Votre voyage en Roumanie se précise ? N’oubliez pas d’inclure à votre itinéraire un festival ou un évènement traditionnel. Ces célébrations, des plus folkloriques aux plus électriques, offrent une immersion sans pareille dans la culture roumaine.
- EuropaFest : ce festival monumental se tient en mai, à Bucarest, et présente une sélection rigoureuse d’artistes. Ces derniers performent lors de concerts, concours, ateliers, masterclass et jam sessions.
- Sunwaves Festival SW23 : au mois d’avril, la ville de Mamaia accueille un des plus grands festivals de musique techno, house et électro du pays. Atmosphère animée et inclusive garantie, dans un lieu esthétique en bord de mer.
- Neversea Festival : restez encore sur la côte et participez à l’incroyable Neversea Festival, au cœur de la ville patrimoine de Constanta. Les ensembles architecturaux millénaires vibrent alors aux sons modernes et immersifs de l’électro et de la pop urbaine.
- Dava Festival : vous avez de l’énergie à revendre ? Rendez-vous au Dava Festival. Nouvel hommage à la musique électronique, en plein cœur de la citadelle historique de Sighisoara. Les idéaux contemporains et alternatifs fusionnent avec les tableaux traditionnels de la Roumanie médiévale.
- Bucharest of Old Festival : voyager en Roumanie, au fil de ses festivals, n’est pas que l’affaire des oiseaux de nuit déchaînés. Faites un bon en arrière au XIXème siècle, loin des vibrations électriques. Au mois de mai, Bucarest rend hommage à ses traditions d’époque lors de parades costumées, dégustations de spécialités d’antan, concerts de musique ancestrales et spectacles de troubadours.
- TIFF : le Transilvania International Film Festival ravit les cinéphiles et les penseurs. Cet évènement spectaculaire célèbre l’art cinématographique, indépendant et engagé, du pays. Il se déroule dans la ville de Cluj-Napoca, dans les cours de ses châteaux ou au cœur de ses églises.
- Untold Festival : l’un des plus grands festivals de musique électronique en Europe de l’Est, il se déroule chaque année (hors période Covid) dans la ville de Cluj-Napoca.
- Electric Castle : est un festival de musique qui a lieu chaque année sur le spectaculaire domaine transylvanien du château de Banffy, près de Cluj-Napoca.
Activités vertes et outdoor
L’activité outdoor principale d’un voyage en Roumanie reste la randonnée. La plupart des tracés d’exception se dessinent dans les Carpates, la Transylvanie et les monts Apuseni. Peu importe l’endroit, vous trouverez toujours d’adorables refuges dans ces hameaux montagnards. Cela n’exclut pas de randonner dans les Maramureş et la Bucovine, là où les cartes détaillées sont plus rares mais les paysages aussi ahurissants.
Les marcheurs avertis se frotteront plus volontiers aux Monts Făgarăş, Bucegi et Piatra Craiului.
Grâce à la présence du Danube, des lacs de montagnes et de la côte léchée par la Mer Noire, la Roumanie dispose aussi d’une belle offre de sports nautiques.
Si vous aimez les voyages écotouristiques – et on vous y encourage – sachez qu’il existe tout un « Réseau Vert » de chambres d’hôte. Ce fil vert peut tout à fait constituer la base de votre séjour en Roumanie.
Les membres de cette association proposent ainsi des hébergements en milieu rural, dans des petits villages débordants de charme et au sein de leur famille. Accueil chaleureux et meilleur rapport qualité-authenticité-prix garantis !
C’est un excellent moyen de rencontrer le peuple roumain mais également de soutenir et sauvegarder le patrimoine. Sans compter que vos hôtes ruraux seront de très bons conseils pour vos balades et visites !
Idées itinéraires !
Comment organiser son voyage en Roumanie ?
Un long week-end en Roumanie
Pour un city-break, Bucarest est une formidable destination. En trois jours et deux nuits, vous découvrez les lignes principales de son paysage urbain. Explorez ainsi l’histoire fantasque de la ville au Musée National. Émerveillez-vous devant les palais majestueux. Profitez des parcs fleuris et éloignez-vous du doux tumulte urbain à la découverte du Musée du Village. Enfin, baladez-vous le long de Calea Victorei et faites le plein de saveurs et souvenirs au marché d’Obor.
Une semaine en Roumanie
Un circuit d’une semaine en Roumanie est un minimum si vous souhaitez sortir de Bucarest. Après une visite de la capitale, partez à l’assaut des châteaux de Roumanie. Principalement ceux de Peles et de Bran. Passez la nuit dans la ville de Brasov avant de vous attaquer aux deux principaux villages saxons de Transylvanie. Prenez ainsi la route en direction de Sibiu, au pied des Carpates.
En chemin, vous passez par l’incroyable route de la Transfagarasan, réputée comme l’une des plus belles au monde (ouverte en été seulement). En milieu de semaine, voyagez finalement vers Sighisoara. Terminez votre séjour en beauté dans les Maramureş et au cimetière coloré de Sapanta (si, si, promis, c’est une belle fin) ! De là, le plus simple est un vol intérieur jusqu’à Bucarest (sinon, une dizaine d’heures par la route).
Douze jours en Roumanie
Lors d’un circuit de deux semaines en Roumanie, vous pourrez aisément faire une boucle. Reprenez l’itinéraire d’une semaine. Après les Maramureş, passez deux jours dans la douce Bucovine. En chemin, ne manquez pas la traversée de la vallée de la Vaser en train d’antan (départ de Mocănița). Puis redescendez vers la capitale en vous arrêtant au Delta du Danube. Cet itinéraire vous laisse même le temps de faire un crochet par la cité balnéaire de Constanta.
Deux semaines en Roumanie
Cette fois, reprenez l’itinéraire de douze jours, mais ajoutez une virée au nord-ouest. Visitez ainsi la ville de Timişoara. Célèbre pour son architecture sécessionniste, sa place couronnée de bâtiments baroques, le toit en mosaïque de sa cathédrale, elle vaut largement le détour.
Textes : Léa Janondy
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