J’ai toujours été partisane de croire les dires d’un auteur et de ne pas chercher à tirer d’autres conclusions. Mais Zarko Petan a également adapté son Loup à chaque pays où cette pièce a été monté : séducteur en Autriche, violent dans les Balkans, taciturne dans d’autres pays… Encore une fois, il décrie ici tout message politique destiné aux adultes dans la salle, qui pourraient reconnaître un symbole de leur histoire. On s’adapte aux acteurs, dit-il. Alors pourquoi ne jamais avoir réinventé les autres personnages… ?
Au final, monsieur Petan est peut-être à l’image de ce Loup. Comme le si bien le Chasseur :
«Le loup est un animal très rusé. Peut-être fait-il comme si il vivait tandis qu’il est en réalité mort et bien mort. Peut-être aussi avant il a fait comme si il était mort alors qu’il était bien vivant. Ce n’est pas impossible, monsieur le Juge.»