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juin 22, 2020 by La Famille Hajde

Comment devenir un bot, un profil dirigé par le SNS, le parti au pouvoir en Serbie, pour diffuser de la propagande en sa faveur ? Notre enquête en 4 parties, Hajde au pays des bots, nous plonge dans ce monde étrange.

Conclusion: une armée de bots au poids limité

Le monde des bots est, au final, beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît… mais aussi beaucoup plus petit. On trouve parmi les bots quelques « machines », des profils qui publient de manière industrielle du contenu pro Vučić. Pourtant, la majorité des botovi est en fait bel et bien humaine, il s’agit de personnes qui ont transformé leur profil personnel sur les réseaux sociaux relais du SNS. D’une certaine manière, Vučić a réussi à lever une véritable armée 2.0, qui mitraille à feu continu une partie de l’Internet serbe de sa communication.

La question que je me posais au début de cette enquête, cependant, n’a toujours pas de réponse : comment peut-on être bot ? Au vu du contenu posté par ces profils, nous ne sommes clairement pas dans l’idéologie, ni même dans la défense et la promotion d’un programme. On peut donc se demander à quel point ces personnes soutiennent réellement le parti.

Une telle armée de bots impressionne au premier abord. Elle démontre le poids numérique d’un parti de masse. L’efficacité de cette stratégie laisse cependant à désirer, et l’on s’aperçoit que cette présence 2.0 n’est pas aussi forte qu’il n’y paraît: ce monde de bots, entre faux, vrais-faux et vrais profils fonctionne quasiment en circuit fermé. Alors que le but est de truquer le jeu du débat en ligne en faveur de Vučić, les ficelles deviennent rapidement trop grosses: le contenu partagé est trop répétitif, les partages et réactions sont trop vides de sens, bref, les bots sont trop intenses pour pouvoir fonctionner dans un système ouvert de débat d’idées et pour véritablement arriver à fédérer. La stratégie peut alors devenir rédhibitoire pour rallier les indécis. Dans un monde de markéteux, on parlerait de message trop segmentant. Le résultat ressemble plus à une mauvaise ferme à likes (une tactique qui consiste à embaucher un nombre important de petites mains pour laisser de faux avis et un nombre massif de likes) qu’à un véritable activisme numérique. Pour résumer, trop de Vučić tue le Vučić !

Le système des bots est, en fait, une transposition en ligne de la stratégie des progressistes en Serbie. Le SNS a des chiffres d’adhérents impressionnants. Avec près de 730 000 membres revendiqués, soit plus de 10% de la population, il s’agirait du plus fort parti d’Europe proportionnellement au nombre d’habitants. Pourtant, le militantisme, en dehors de quelques « noyaux durs » est assez peu visible. Il ne l’est qu’à un seul moment, lors des meetings de masse organisés par le parti. Toutefois, de nombreuses sources rapportent des actes répétés d’intimidations, tels ces SMS envoyés aux employés des services et entreprises publiques leur intimant l’ordre de participer aux meetings, sous peine de perdre leurs emplois. Derrière cet apparent volume, on peut donc raisonnablement s’interroger sur le réel soutien à la politique gouvernementale.

Qui sont donc les bots ? Ils sont le fer de lance de l’offensive du SNS sur les réseaux sociaux. Je parlais un peu plus haut d’armée, il reste à savoir à quel point ces « soldats » sont volontaires dans cette bataille.

Au moment où je finissais de rédiger cet article, le site d’investigation BalkanInsight publiait une enquête sur le portail castle.rs . Cette plateforme, gérée par le SNS, a été infiltrée au cours de cette dernière année par des hackers, qui ont confirmé l’existence d’une gestion active du système de bots par le parti. Ce travail révèle ainsi, que des employés d’entreprises publiques utilisent leur temps de travail pour publier du contenu et commenter en faveur du SNS, le tout sous contrôle d’officiels du parti. Cet article conforte donc l’impression que j’avais : les bots sont bel et bien téléguidés activement par les progressistes.

Dans tous les cas, la stratégie des bots n’apporte pas grand chose au débat d’idées, sauf des milliers d’émoticônes et de gifs en commentaires de photos partagées et repartagées. Cela étonne-t-il encore, au moment où la Serbie, d’après certaines ONG comme Freedom House, ne peut plus considérée comme une démocratie ?

president vie facebook vucic sns serbie bot
« Président à vie » – Un montage photo publié (sans ironie) par un bot le soir du 21 juin 2020, suite à la victoire du SNS

Classé sous :Serbie, Société Balisé avec :aleksandar vucic; vucic, bot, botovie, bots, facebook, faux profil, hajde au pays des bots, Politique, politique serbe, Réseaux sociaux

juin 22, 2020 by La Famille Hajde

Comment devenir un bot, un profil dirigé par le SNS, le parti au pouvoir en Serbie, pour diffuser de la propagande en sa faveur ? Notre enquête en 4 parties, Hajde au pays des bots nous plonge dans ce monde étrange.

Hajde au pays des bots, le projet initial

Le plan était simple : créer un faux profil Facebook, avec une photo quelconque, et commencer à me créer ma propre « bulle pro-Vučić » : aimer des pages de soutien au SNS, des pages de médias pro-SNS, liker tout le contenu pro-Vučić posté, et ajouter des profils que je soupçonnais être des bots.

Le but du jeu n’était pas de s’infiltrer trop profondément, afin de ne pas éveiller de soupçon. Hors de question de rentrer en contact avec les personnes ajoutées, afin de ne pas attirer l’attention, ni d’être trop actif sur les pages, au risque de devenir trop visible et de voir ma « couverture » voler en éclats. L’idée : être passif, et se contenter ça et là de likes et de courts commentaires.

La genèse du compte

Il paraît que Facebook a amélioré ses méthodes pour éviter la création de faux comptes… Il est vrai, en effet, que vous pouvez être forcé à entrer un numéro de téléphone pour vérifier votre compte. Certains domaines « de confiance », tel Gmail, pourtant, permettent d’éviter cette procédure, car ils sont réputés pour avoir eux-mêmes des politiques strictes de vérification. C’est en effet vrai… sauf si vous créez un identifiant Google pour vous inscrire à certains services (je garderai le secret sur lesquels), un identifiant qui vous permet ensuite, en quelques clics, de créer votre compte Gmail. En quelques clics, toute la stratégie de prévention du fake de Facebook est ainsi contournée… Tous mes fantasmes sur l’opération, bourrés de dispositifs compliqués et de multiples écrans pleins de lignes de codes se sont ainsi envolés… Mais j’ai réussi : mon compte Facebook est prêt à servir la cause de Vučić.

Les premiers pas dans la peau d’un bot

Le compte créé, le but est désormais de le remplir, pour qu’il ait l’air un minimum plausible. Comme je le disais plus haut, l’idée est clairement d’être pro-SNS, en ayant tout de même quelques signes d’une vie en dehors du parti. J’ai beau penser Vučić, voir Vučić, parler Vučić ou respirer Vučić, il me faut bien avoir quelques autres activités dans la vie.

J’ai donc commencé, petit à petit, prudemment, à liker des pages, rentrer dans des groupes publics, tous pro-SNS, qu’il s’agisse de pages officielles, de pages de soutien, de pages qui ne sont pas ouvertement pro-Vučić mais qui en reprennent toute la communication, parfois jusqu’à la mise en page des visuels. J’ai aussi ajouté la plupart des médias pro-gouvernementaux.

La seconde étape a consisté à indiquer des informations personnelles : le but était d’avoir l’air légitime. Je suis resté assez vague sur mes occupations (je suis mon propre patron) j’ai indiqué une date de naissance ainsi que quelques informations sur ma vie (mon statut marital, mes études, etc.). Concernant la photo de couverture, un logo du SNS était suffisant. Pour la photo de profil, la tâche s’annonçait difficile : voler une photo d’une personne lambda posait des questions d’éthique énormes, tout en étant totalement illégal. J’ai donc adopté une technique que tous les utilisateurs de Tinder connaissent : la photo de groupe ! J’ai déniché une photo d’un groupe prenant un selfie avec Vučić, tout en ajoutant un filtre à cette photo de profil le visuel officiel de la campagne électorale du SNS.

Tout ce travail, pour rester discret et pour ne pas agiter les algorithmes de Facebook, a duré près de deux mois, mais mon profil était prêt, il ne restait plus qu’une étape, la plus délicate : me faire des amis.

La chaine du bot

Si vous étiez un fan inconditionnel d’un homme politique, ajouteriez-vous malgré tout n’importe quel individu lambda à votre compte Facebook, celui-ci ayant alors accès à toutes vos informations ? Il y a de fortes chances que non. Mon idée était alors d’avancer prudemment Si je me mettais à ajouter trop de personnes d’un coup je pouvais alors voir mes demandes d’amis refusées trop fréquemment, et ainsi risquer de me faire remarquer et signaler par des personnes méfiantes. Tous mes efforts auraient alors été ruinés.

Je me suis donc mis à la recherche des profils les plus prosélytes, et ajouté 5 personnes, qui avaient toutes en commun de n’avoir que du Vučić sur leurs photos et leurs murs, en espérant en avoir une ou deux m’ajoutant.

Quelques heures plus tard, en revenant sur le compte, bonne surprise : elles m’avaient toutes ajoutées ! Mieux encore, aucune ne me demandait qui étais-je. Grisé de ce premier succès, je me suis alors mis à fouiller leur liste d’amis, et j’ai alors des demandes à cinq profil par nouvel « ami », toujours en ne choisissant que des personnes ouvertement pro-Vučić, afin de propager mon profil de manière exponentielle (tel un coronavirus).

Peut-être avais-je été trop gourmand, me suis-je alors dit. Le jour suivant, là encore, tout le monde m’avait accepté ! Plus encore, je commençait à avoir des gens qui m’ajoutaient ! J’ai alors accepté les dix premiers, en remettant à plus tard mon travail de croissance.

24h plus tard, j’ai alors découvert une énorme surprise sur mon compte :

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88 demandes d’amis en moins de 24h

88 demandes d’amis ! Je les ajoutes, et je reviens deux heures plus tard : encore plusieurs dizaines de demandes… Ce jeu continuera dans les jours suivants, et je finirai avec plus de 400 nouveaux amis !

Parmi eux, essentiellement des pro-SNS (nous reviendrons sur leurs profils plus tard), mais aussi des choses plus étonnantes : quelques profils de petits commerçants souhaitant me vendre tout et n’importe quoi, des profils aux photos suggestives, et… des noms à consonance française ! Existerait-il une filière française du bot ? tiendrais-je le scoop qui ravirait la presse d’investigation tricolore ? Je me rends sur leurs profils et là, déception : la plupart indiquent dans leurs profils qu’ils sont d’Afrique subsaharienne, et de nombreux viennent me harceler sur Messenger en me proposant des prêts d’argent (jusqu’à 500 millions d’euros), dans un Serbe digne du pire Google Translate.

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Un faux profil, qui se réclame de la BNP Paribas, avec un nom à consonance française et une photos volée sur le site de la Banque Postale, me propose des prêts jusqu’à 500 millions d’euros

Cette anecdote fait sourire, mais elle indique un point crucial : la dynamique des bot Vučić est la même que celle des scammers. Le but est identique : ajouter le plus de personnes possibles afin de leur exposer du contenu et de les convertir. Très rapidement, cependant, la stratégie atteint ses limites. Publier de manière intensive du contenu politique finit par refroidir la plupart des gens… excepté auprès des gens qui partagent la même ferveur. Au final, le bot ne se retrouve qu’avec des gens qui se comportent de la même manière… bref, d’autres bots !

stories facebook vucic sns serbie bot
Les stories Facebook qui me sont proposées côte-à-côte au bout de quelque jour : Vucic en train de faire un discours sur une page de soutien non officielle, une proposition (trop) tentante et un scammeur ivoirien

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avril 1, 2017 by Jerome Cid

Comme nous l’avons vu dans les deux parties précédentes, les élections présidentielles serbes tournent en fait autour d’un seul homme, Aleksandar Vucic, l’actuel premier ministre. Parts d’audience, discours de l’opposition, sondages, il n’y en a que pour lui. Mais, au fait, pourquoi une telle situation ? Pourquoi une telle popularité ? Et surtout, quels sont les enjeux de cette élection ?

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Classé sous :Serbie, Actus, Société Balisé avec :2017, aleksandar vucic, democratie, Election Présidentielle, elections presidentielles en serbie, jankovic, jeremic, politique serbe, president, sasa jankovic, serbe, Serbie, vucic, vuk jeremic

mars 29, 2017 by Jerome Cid

Hier, nous avons vu ensemble qui était Aleksandar Vucic, le grand favori des élections présidentielles en Serbie de 2017. Aujourd’hui, nous allons nous attarder sur les autres candidats et sur l’ambiance de la campagne.

Disposant d’une très nette majorité au parlement (48% des sièges, chose qui n’avait pas été vue en Serbie depuis la fin du communisme, y compris durant la période Miloševic), et d’une forte popularité, Vucic partait déjà avec une très nette longueur d’avance. La division de l’opposition, associée à une campagne violente dans les médias en sa faveur, va asseoir sa position de leader du scrutin.

L’opposition : des nationalistes radicaux, des pro-occidentaux divisés, et un humoriste

N’arrivant pas à se relever du séisme de la défaite de 2012, le Parti Démocratique (DS), qui incarnait jusqu’alors la principale force clairement pro-occidentale dans le pays, a échoué à se présenter comme une force d’opposition capable de rassembler. Au final, le DS ne propose même pas de candidat. Il apporte finalement son soutien à un candidat issu de la société civile, Saša Janković, ancien ombudsman (défenseur des droits) de la république de Serbie et supporté par 20 partis et mouvements (incluant Ne Coulons pas Belgrade, dont nous avions déjà parlé). En parallèle, l’ancien ministre des affaires étrangères de Serbie et ancien président de l’assemblée générale de l’ONU, lui-même ex-membre du DS, Vuk Jeremic, se présente, incarnant lui aussi une partie de l’opposition pro-occidentale.

  • jeremic meeting presidentielles 2017
    Vuk Jeremic lors d’un meeting à Belgrade – Mars 2017 – Crédit photo : J.Cid
  • jankovic savamala meeting presidentielles serbie 2017
    Sasa jankovic lors d’un meeting à Belgrade – Mars 2017 – Crédit photo : J.Cid

Du côté des nationalistes radicaux, on assiste au retour de Vojislav Šešelj, le leader historique du SRS, détenu pendant plusieurs années à la Haye puis libéré en 2014. Il se présente sur la base de son programme, là aussi historique, prônant une rupture nette face à l’Union Européenne, et en faveur du développement de la grande Serbie.

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Vojislav Seselj donnant un discours à Vrsac en 2016 – Crédit : J.Cid

Un dernier candidat est venu cependant créer la surprise. Ljubiša Preletačević Beli : un humoriste ayant créé localement l’année dernière un parti satirique dans la banlieue de Belgrade, le SPN (Sarmu Probo nisi – tu n’as pas goûté les Sarma – une spécialité balkanique de chou farci). Ayant d’abord annoncé sa candidature sous forme de blague, il a finalement réussi à réunir suffisamment de parrainages pour se présenter. L’un des derniers sondages le créditerait de 11% des suffrages, le plaçant en tête de l’opposition.

On dénombre donc au total 11 candidats, les candidats restants n’étant pas crédités de plus de 5% des voix.

L’air délétère de la campagne

Malgré la très nette marge d’avance dont Vucic bénéficie depuis le début de la campagne, cette dernière se déroule dans un climat laissant peu de place à l’opposition.

audience candidats presidentielles serbie 2017
Répartition du temps d’audience sur les télévisions nationales serbes consacré aux candidats entre le 2 mars et le 22 mars 2017 – Données : CEM (Centar za Elektronske Medije i Komunikacije

Vucic dispose en effet d’une grande visibilité dans la presse. Il totalise par exemple plus d’heures d’apparition à la télévision que l’ensemble des autres candidats.

informer jankovic
Une du tabloid informer du 23/02/2017, reprenant en titre une interview avec Šešelj accusant Jankovic d’espionnage et de meurtre

Au-delà de ce temps de parole, le traitement des partis d’opposition par les médias se fait à leur défaveur. Les principaux journaux du pays, dont les propriétaires sont réputés proches du pouvoir, à l’instar du tabloïd Informer, ont en effet relayé de nombreuses accusations infondées. Il vont parfois même jusqu’à faire porter à Jankovic la responsabilité du suicide de l’un de ses amis en 1993, ou à affirmer que Vuk Jeremic était à la tête d’un réseau mafieux. Les accusations atteignirent leur paroxysme la semaine dernière, lorsque Milenko Jovanov, vice-président du SNS, a affirmé publiquement que Natasa Jeremic, la femme de Vuk, était à la tête du marché serbe de la drogue, affirmation finalement démentie par le Parti Progressiste.

Au-delà de cette situation médiatique, l’opposition est, elle aussi, paradoxalement impliquée dans la promotion de Vucic, la campagne tournant majoritairement autour de lui. Au final, la communication des candidats de l’opposition se limite essentiellement à la critique du bilan du premier ministre, à laquelle ce dernier répond en se présentant comme victime d’attaques de l’ensemble de la classe politique. L’expression « sam protiv svih » (seul contre tous) est devenue ainsi récurante lors de ses prises de parole. Certains rappels à l’ordre faits à l’opposition – comme par exemple celui du 25 mars de la commission électorale à l’encontre de Vuk Jeremic concernant l’utilisation non consentie de l’image de Vucic dans sa communication – viennent d’ailleurs confirmer le premier ministre dans sa rhétorique.

Opposition morcelée, part belle au SNS dans la campagne : face à une telle situation, rien ne semble donc s’opposer à la promotion du bilan de Vucic et de son projet. Que faut-il en retenir, et quels enjeux sont à prévoir au lendemain de cette élection présidentielle en Serbie ? 

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